La Citadelle de l'Aube Nouvelle
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 CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE

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Umbramor Darkshield
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Umbramor Darkshield


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MessageSujet: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeLun 19 Juin - 13:53

Ceci est un extrait d'un petit truc que j'avais trouvé amusant de faire un jour où``jè`m'ennuyais. Depuis, je me suis démandé si je n'allais pas en fair un passe-temps pour ces vacances et les publier sur ce site. Donnez-moi votre avis.

Citation :
Forteresse des Hurlements
Désert Ardent
156ème jour depuis le début de la croisade
Journal du seigneur démon Umbramor Darkshield


Voilà maintenant cent cinquante-six jours que cette maudite croisade a commencé, et je n'en apperçois pas le bout. Depuis que la muraille infernale est tombée, nous avons perdu le premier sous-sol des enfers et tout les damnés qu'il contenait. Quel gâchis ! Mes troupes ne comptent plus un seul des 8'000'000 de démons mineurs dont j'avais pris le commandement sur cette même muraille. Je ne suis pas le seul dans ce cas, mes homolgues Désespérita et Torturor n'ont presques plus de troupes et les deux ont épuisés leurs réserves de magie pour arriver ici. Ils m'inspirent à la fois de la pitié et du dégoûts. En treize croisades, la muraille n'est tombée que deux fois et à chaque fois nous les avons stoppés avant qu'ils ne prennent le premier sous-sol. Mais cette fois, tout part au vas-l'eau. Je ne comprend pas encore comment j'ai attéri ici, ci ce n'est parce que les troupes de la brigade de choc de mon maître et géniteur, l'archidémon Asmodean, m'ont trouvéà et ramenés ici pour que j'en assume la défense et le commandement. Au moins cette forterresse n'est pas remplie de ces rebuts de démon inférieurs. Cette fois j'ai des démons, et des vrais, sous mon commandement. 6'000 démon bien équipés et arnachés comme il se doit sont près à enrayer l'assaut angélique qui s'apprète à nous tomber dessus. Mes éclaireurs sont revenus et il m'ont inféormés que les champs de mines que j'ai fait mettre en place on porté leurs fruits et que les anges se sont risqués dans les cieux, là où les attendait mes Wywernes. L'avant-garde est maintenant détruite, mais le gros de la troupe arrive et je doute que ces braves petites bêtes puissent les ralentires plus de dix minutes. Pas de quoi être fier, je gaspille mes troupes ! Mais je n'ai pas le choix à cause de ce fouineur de Gawilberg. Pourquoi m'ont-il fourré l'âme damnée d'Asatroth, le seigneur du mensonge ? Je me le demande.

- Monseigneur ?
- Quoi encore ? répondit Umbramor passablement irrité par cette intrusion.
- Le prsionnier c'est enfin décidé à parler, Gawilberg souhaite assister à ses révéléations.
- Très bien, je viens. Mais je commence à en avoir marre de Gawilberg. La prochasine fois qu'il m'impose sa présence sans m'en demander mon avis, je l'enferme dans la salle de torture avec les autres !
- Je... je le lui ferais savoir, déglutit le démon en sortant un peu plus vite que ce que le protocole militaire infernale aurait éxigé.

Je commence à reprendre mes vieilles habitudes d'antant. Est-ce vraiment bon ?


À suivre...
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Umbramor Darkshield
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeMar 20 Juin - 11:30

- Vous voilà enfin, monseigneur, annonça mielleusement Gawilberg en affichant un sourir sardonique.
- J'aurais souhaité que vous ne soyez pas là, rétorqua Darkshield en adressant un regard assassin à son interlocuteur.
- Allons, je ne fais que rendre compte à mon maître de vos activités.
- Justement, j'aimerais bien comprendre ce que me veut Astaroth.
- Mais, s'assurer que vous remplissez bien le rôle qui vous a été assigné.
- Depuis quand la Forteresse des Hurlements lui appartient-elle ?
- Elle ne lui appartient pas, comme toutes les forteresses, elle appartient à notre seigneur et maître à tous. Le grand Lucifer lui-même.
- Dans ce cas quel besoin avez-vous de m'espionner de la sorte ?
- Vous espionner ? Moi ? Jamais !
- Dans ce cas expliquez-moi la présence du diablotin que j'ai incinéré et surtout sa marque d'appartenance. Il servait le même maître que vous.
- Le fait qu'il le serve ne me met pas dans le même pannier qu'un minable diablotin.
- On verra, on verra... maronna le démon d'un ton lourd de menace qui fit quand même frémir le démon moyen.

Umbrtamor suivit le couloir qui menait de ses appartements, au huitième étage du donjon principal, vers la salle de torture du deuxième étage. L'espion resta sur ses talons et se mit à appostropher tous les gardes qu'ils croisèrent pour des péccadilles. Visiblement, Darkshield se dit qu'il devait avoir affaire à une personne rancunière qui aimait se venger sur les moins haut gradés. Il allait le remettre à sa place au sixième garde que celui-ci engeula parce que la courroie de son arme était légèrement désserrée quand un autre démon s'approcha en courant et s'arrêta dans un garde-à-vous parfait.

- Repos, démon. Qu'y a-t-il ?
- C'est l'ange monseigneur. Le bourreau vous fait savoir qu'il ne comprend pas pourquoi mais ce dernier est en train de rendre l'âme. Pourtant nous avons fait très attention de ne rien toucher de vital.

Poussant un juron, Umbramor se dirigea au pas de charge vers la salle de torture.

À suivre...
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeMer 21 Juin - 1:20

Le seigneur démon déboucha finallement sur le couloir menant à la salle de torture et ouvrit la porte suffisamment brutalement pour que les gonds émettent des grincements de protestation. Sans remarquer qu'il avait arraché la serrure de la porte l'ouvrant, Darkshield concentra toute son attention sur le prisonnier au milieu de la salle : un ange. Un ange de troisième classe, dont les ailes étaient juste des reflets astrals. Enchaîné sur une roue dressée à la verticale, la chemise blanche percée et tachée de sang argenté aux endroits ou le bourreau avait sévi. Bizzarement, le menton et les lèvres étaient noirs.

- Pfff ! Que cette engeance est fragile. On les secoue un peu et ils vous claquent dans les pattes, se moqua Gawilberg avec un sourire qui se voulait condescent mais qui transpirait le sadisme.
- Vous voulez qu'on test qui de vous ou de lui est le plus résistant ? proposa froidement Umbramor en souhaitant avoir un jour le droit ou l'occasion de régler personnellement son compte à ce méprisable personnage.
- Non merci, sans façons.
- Puisque que vous avez l'air de vous estimer spécialiste en questions angéliques, dites-moi ce qui est en train de le tuer et remédiez-y.
- Mais je n'ai jamais prétendu ça ! s'insurgea l'intéressé.
- Vous le sous-entendiez de manière certaine il y a de cela même pas trois secondes. Et je vous préviens que s'il meurt avant d'avoir pu répondre à toutes mes question, je vous fait exécuter pour entrave à la collecte de renseignements.
- Mais, mais...
- Vous êtes encore là à bafouiller au lieu de l'examiner ? le taquina Darkshield en souriant férocement. Alors que je peu entendre d'ici son rythme cardiaque qui ralenti un peu plus chaque secondes ? Vous êtes donc candidat au peloton d'exécution ?
- Vous n'avez pas le droit de... se plaignit faiblement le démon qui perdait rapidement des couleurs.
- Je suis le commandant ici, sussura Darkshield. J'ai tous les droits, y compris celui de faire exécuter les traîtres.

L'ange émit un gémissement plaintif très faible et le démon, au bord de la panique, sauta quasiment à la gorge du bourreau, une abomination dotée de six bras et d'un esprit aussi sadique que le pire des barbares, pour savoir tout ce qu'il avait fait dans les détails. Celui-ci se mit rapidement à relater les moyens utilisés ce qui permit à Umbramor de dresser un rapide diagnostique des différentes blessures de son "patient".
Il avait eu les doigt écrasés, les tibias cassés, plusieurs bleu sur le visage et les deux yeux au beurre noir, des plaies béantes à plus d'un endroit sur le torax et la poitrine, ainsi que diverses fractures au niveau de la cage thoracique. Mais aucun des ces petits bobo n'étais mortels. Juste douleureux, mais pas mortel. Le démon-espion prit le poul de l'ange et, ayant obtenu un résultat se demanda subitement si le poul d'un ange est le même que celui d'un démon en bonne santé. Gawilberg se mit à tourner en rond en énumérant les erreurs possibles que le bourreau avait pu commettre. Cela allait d'y être allé trop fort au niveau du thorax et que l'un des os de la cage thoracique en se brisant aie perforé un poumon au simple fait que l'ange devait être en train de tourner de l'oeil.


- C'est forcément ça, répéta Gawilberg comme s'il essayait plus de s'en convaincre lui que de convaincre Darkshield. Cet ange est juste en train de tomber dans les pommes et vous avez réagis comme un imbécil de débutant en nous faisant croire qu'il est en train de mourir.
- J'vous d'mand pardon mais, sauf vot'respect, j'sais faire la différence entre un évanoui un mourant, et c'te pourriture-là appartient à la s'conde catégorie.
-VOUS MENTEZ ! C'EST IMPOSSIBLE AUTREMENT ! hurla Gawilberg en perdant définitevement son sang-froid. JE VOUS FERAIS PASSER EN COUR MARTIALE POUR EXÉCUTION DE TÉMOINS IMPORTANTS ET TENTATIVE DE MEURTRE SUR MA PERSONNE !
- Allons mon cher, railla Umbramor un sourir sardonique accroché en travers de la figure. Vous savez aussi bien que moi que vous serez mort avant d'avoir réuni une cour martiale et que cette brave créature n'a pas levé la patte sur vous.
- IL MENT MONSEIGNEUR ! ÇA CE VOIS, IL A DES YEUX D'HYPOCRITE !
- Mais bien sûr, juste en passant, vous avez des yeux de traître et je ne crois pas qu'on vous aie encore désigné comme tel.
- C'EST LUI ! C'EST FORCÉMENT LUI ! CE N'EST PAS MA FAUTE ! C'EST LA SIENNNNNNEEEEEEE ! continua à hurler le démon en saissant et se mettant à secouer comme un prunier le pauvre bourreau.

Darkshield s'amusait comme un petit fou de voir la réaction du démon. Décidément, il n'était pas bien malin. C'était plutôt une bonne nouvelle s'il avait besoin de le rouler un jour. Cependant, l'ange émit un nouveau gémissement et il fut évident pour le seigneur démon que s'il n'était pas rapidement soigné, cet ange allait crever dans l'heure qui suit. Ce nouveau gémissement accru encore la quantité et le volume des cris de Gawilberg qui se mit à menacer le bourreau d'utiliser ses "immenses" pouvoir magiques pour le faire avouer avoir bâclé son travail dans le seul but de lui nuire.

- TU VAS AVOUER SINISTRE MERDE ? questionna le démon en se mettant à giffler la créature à la volée en rythmant ses paroles sur ses gifles. TU-VAS-A-VOU-ER-ES-PÈCE-DE-FU-MIER-DE-SE-CONDE-ZONE ?
- Gawilberg, vous allez finir par l'énerver, le prévint Umbramor.
- QU'IL ESSAIE SEULEMENT DE LEVER UNE DE SES GROSSES PATTES SUR MOI ET JE LE RÉDUIT EN CHARPIE ! continua à hurler le démon en accélérant le mouvement de ses claques de plus en plus sonores.
- Gawilberg, veuillez cesser immédiatttement sinon je vous fais arrêter.
- ÇA VEUT DIRE QUE VOUS ME CROYEZ QUAND JE VOUS DIT QUE JE NE SUIS PAS RESPONSABLE DE CE QU'IL ARRVE À CETTE SALOPERIE DE PUTAIN D'ANGE À LA CON ? l'agressa l'intéressé.
- Mais non, mais non. Seulement, je ne vous avait pas demandé de chercher un coupale, mais juste de remettre cette créature sur pieds le temps qu'on l'interroge.
- MAIS COMMENT POURRAIS-JE SAVOIR OÙ CET IMBÉCIL A SABOTÉ SON TRAVAIL ?
- Vous avez regardé le menton de votre patient ?

Le démon lâcha le bourrea pour saisir brutalement la figure de l'ange et l'examiner plus près. Il tourna et retourna la tête de sa victime, aggravant les blessure de ce dernier mais ne trouva rien. Il se touran alors pour se jeter aux pieds de Darkshield comme la misère sur le pauvre monde.

- JE VOUS EN SUPPLIE, DITES-MOI CE QUE VOUS AVEZ REMAQRUÉ MAÎTRE !
- Parce que vous n'avez rien vu ? Vous êtes vraiment stupide ou vous le faites exprès pour goûter aux délicieuses racines des quelques rares plantes qui pousse dans notre cher enfer ?
- JE N'AI PAS ÉTÉ CRÉÉ POUR ÊTRE AUSSI INTELLIGENT QUE LES RACES SUPÈRIEURES COMME LA VÔTRE. JE VOUS EN SUPPLIE ! DITES-MOI ! pleurnicha le démon au point d'émouvoir l'encombrante conscience du seigneur démon.
- ur son menton, il y des traces de l'eau que lui a donné le bourreau quand il lui en a demandé.
- Hein ? Mais quelle importance...

Brusquement, le démon fit le rapprochement et sorti de toute la vitesse de ses jambes en hurlant dans les couloirs qu'on lui apporte de l'eau bénite.

- D'l'eau b'nite ? Pourquoi faire ?
- Parce que l'eau que nous avons ici en enfer est un poison pour ceux d'en haut, et vous lui en avez donné.

Le bourreau réalisa alors l'ampleur de sa gaffe. Et présenta ses plus plattes excuses à son supérieur.

- Ce n'est pas grave, vous avez été largement puni par l'autre insolent personnage. Et je me suis bien amusé par-dessus le marché. Au fait, une fois qu'il sera revenu avec son eau et que vous la lui aurez fait boire, veuillez la monter dans mes appartements.
- Pourquoi ?
- Parce que je suis votre supérieur et que c'est une fille.

Umbramor laissa cloué là le bourreau qui, n'ayant même pas pris la peine d'ôter la chemise de son patient avait pratiqué directement comme ça. Ce dernier était mort de honte d'avoir fait tant d'erreur en un seul interrogatoire. Et la seule chose à laquelle pouvait aspirer les anges déchus habitants des enfers étant leur honneur, l'abomination aux bras multiples se tourna vers la table où il avait posé ses outils, saisit un grand couteau et se l'enfonça dans le ventre.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeMer 21 Juin - 14:05

Citation :
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Je me demande vraiment d'où sort le personnel qui bosse ici. Ce bourrea ne doit pas avoir plus de deux cents ans de pratique derrière lui. Mais les gens de sa race sont plus consciencieux d'ordinaire. Cependant, je dois avouer que j'ai touché la pactole ! Il n'y avait pluis eu d'anges féminins inclus dans les bataillons angéliques depuis la première croisade. Sûrement à cause de l'état dans lequel ils ont retrouvés leurs prisonnières. Avec plein de polichinels hybrides dans le tirroir. Nous avions alors failli dépasser le troisième secteur du paradis grâce à ses mômes corrompus, mais manque de chance nos troupes s'étaient fait arrêter avant d'avoir pu investire le quatrième secteur. Jamais une autre croisade menée par nous ou les anges n'a été si proche d'aboutir que la deuxième. Et voilà qu'ils se remmetraient à embaucher des femmes dans leurs troupes ? Difficile à croire, ou alors ils sont en manque de personnel masculin. Mais là encore j'y crois pas. Faudra que je tiure cette histoire au clair. Et s'il y a des bataillons féminins, alors j'aurais l'occasion de faire un coup d'éclat dans cette guerre. Et je suis sûr que Gawilberg vas s'en donner à coeur joie de le rapporter à Astaroth. Voilà qui devrais écarter pas mal de soupçons sur ma personne et mes activités hors-enfer. Je me demande comment vas Northgate. Le dernier messager m'avait rapporté qu'un imprudent seigneur s'était glissé sous nos murs. J'espère que les dégâts ne sont pas trop conscéquents. Enfin, le soleil se couche et je vais pouvoir en profiter pour aller me reposer. Depuis que je suis de retour en enfer, je ne dors presque plus et très mal, je me demande pourquoi. Ce serait encore cette conscience ? Oui, il y a eu des massacres, mais je ne vais pas aller me faire tuer pour qu'elle me laisse en paix ! Faut pas pousser non plus.

Des coups frappés à la porte tirèrent le seigneur démon de son journal et il répondit que c'était ouvert après avoir rangé son manuscrit. Une fois la porte largement ouverte, il vit s'encadrer deux démon qui souteaient l'ange évanoui sur eux. Et de manière plus évidente, les deux avaient certainement profité du voyage pour bourrer leur cargaison de coups de poing.

- On vous pose ça où Monseigneur ?
- Par-là, fit le démon en désignant vagement le coin de la pièce le plus éloigné de la porte.
- Bien monseigneur, acquiesa le deuxième démon avant que lui et son collègue ne balancent l'ange par-dessus leurs épaules. Il fit un cour vol plané avant d'aller s'écraser par terre et de continuer à rouler jusqu'à heurter le mur circulaire avec un bruit qui ne laissait pas beacoup d'espoire qu'il soit encore conscient.
- Voilà. Besoin d'autre chose Monsei... commença le démon avant d'être interrompu par un traits de feu qui lui carbonisa l'oreille.
- D'abords on dit vous, démon. Ensuite, vous m'avez salopé mon planché avec le sang que l'ange a répandu en allant rouler partout. Si ce n'est pas nettoyé correctement d'ici à ce que votre oreille aie repoussé, je la carbonise à nouvea et de manière irrémédiable cette fois.

Sans un autre mot, le démon alla chercher un seau et une serpillère et nettoya les taches de sang de l'ange pendant que l'autre se vit remettre le rôle de garçon de courses pour aller chercher à Darkshield un tonnelet d'eau bénite dans la salle de torture réservée aux démons. Le démon finit heureusement avant que son oreille soit complètement reconstituée et le barillet arriva promptement, si bien qu'Umbramor put verrouiller sa porte avant que le soleil ne soit entièrement couché.

- Bon, et maintenant on vas voir si j'ai bien retenu mes cours d'interrogatoires, plaisanta Darkshield en se dirgeant vers le corp qui gisait proche de la fenêtre. Qu'elle ne fut pas sa surprise de se rendre compte que l'ange se recroquevilla en entendant sa remarque.
- Déjà réveillé ? Bel exploit mon garçons, mais je ne sais pas si ça vas te servir à grand chose.
-Pitié Monseigneur, gémit très faiblement l'ange en tenat de se recroqueviller encore plus.
- Pardon ?
- Pitié Monseigneur, répéta l'ange un peu plus fort.
- Pitié ? C'est ça que tu viens de dire ?
- Oui.
- C'est nouvea ça, même confiés aux pères de la torture, je n'ai jamais entendu un ange demander grâce. Et toi on t'as depuis même pas un jour et tu n'en peu déjà plus ? Ce bourreau a des talents cachés. À moins que ce ne soit l'eau du coin.
- Grâce Monseigneur. Je vous en supplie.
- Mais grâce de quoi à la fin ? Je n'ai encore rien fait.

Darkshield eut cependant l'impression de parler à un mur car l'ange répétait "grâce" et "pitié" en une longue litanie qui finit par lui courir sur les nerfs.

- Au prochain "grâce" ou "pitié" que j'entend, je te cloue à ma porte.

L'ange cessa aussitôt de maronner et se replia encore plus sur lui en position foeutale.

- Parfait, nous nous sommes compris. Et maintenant commençons.

À suivre...
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeJeu 22 Juin - 1:10

Darkshield alla prendre une planche de bois sur son bureau ainsi qu'une feuille de parchemin et une plume. Puis, utilisant ses pouvoirs de léviation, il mit sa chaise devant l'ange pour que le dossier lui face office d'appuie-main.

- Alors, nom, prénom, grade et matricule, s'il vous plaît.
- Qu... Quoi ?
- Nom, prénom, grade et matricule. Et si vous pouviez accélérer le mouvement ce serait mieux pour votre santé.
- Cly... Clyvus. Naïar Clyvus. Soldat de troisième classe. Matricule neuf deux huit six quatre zéro trois.

Umbramor poussa un soupir d'agacement et se leva pour poser son parchemin sur sa chaise. Il regarda l'ange par-etrre et, sans avertissements, lui balança un coup de pieds qui l'envoya valser contre le mur cinq mètres plus haut avant que l'ange ne revienne sécraser de tout son long sur le sol devant le démon. Du sang argenté se mt couler de sa bouche entrouverte sur un cri de douleur qui n'avait jamais dépassé ses cordes vocales.

- Sachez que je n'ai aucune pitié pour les menteurs. Alors veuillez me faire partager votre véritable prénom.
- - Mais... Mais c'est mon véritable pré...

Darkshield saisit alors le col de la chemise de l'ange et tourna sur lui-même pour le lancer contre le mur d'en face. L'impact résonna dans le mur et le seigneur démon pensa qu'elle devait avoir au moins une épaule démise en plus du bras qu'il lui avait cassé avec son coup de pied.

- Pourquoi vous obstiner à mentir ? Je sais parfaitement que vous êtes une fille. Alors laissez tomber cette histoire de Naïar. C'est juste bon à embobiner les officier recruteurs de l'armée angélique ça.
- Ghh... Na... Naïade. Je m'appelle Naïade.
- J'ai déjà plus de facilité à le croire. Et maintenant avez-vous une idée de ce que je vais faire de vous Mlle Naïade ?
- Me violer... je crois.

À suivre...
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Umbramor Darkshield
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeJeu 22 Juin - 10:33

- En voilà une idée qu'elle est bonne, railla Darkshield en arborrant une expression agacée. Il y a cinq cent ans, je vous aurait donné raison. Mais, je n'ai pas la tête à ça aujourd'hui. Par contre, j'aimerais savoir pourquoi vous avez trompé les recruteurs pour vous engager.
- Je... Je n'ai trompé personne.

Poussant un soupir d'exaspération, Umbramor se dirigea vers l'ange la saisi à la gorge et la souleva jusqu'à ce que ses pieds ne touchent plus le sol. L'ange trouva néanmoins la force de sulever ses bras et d'attraper la main qui l'étranglais pour essaye de l'écarter.

- Je viens pourtant de vous dire que je déteste les menteurs.
- J'avais compris, marmonna l'ange avant de sourir méchamment au seigneur démon.

Sentant que quelque chose n'allait pas, Umbramor voulut retirer sa main, mais avant d'en avoir le temps il vit se dessiner le spectre astral des ailes de l'ange et put sentir l'énergie s'accumuler dans les mains de sa victime.

- Bon sang !
- Mon bonjour à ton maître, connard, lui souffla l'ange en levant vers Umbramor des yeux lumineux d'énergie.

Le seigneur démon bandat ses muscles pour tenter d'échapper au sort qui allait lui tomber dessus, mais avant d'avoir pu se dégager l'ange déchargea d'un seul coup toute l'énergie qu'elle avait accumulée et envoya le démon valser à travers la pièce et s'écraser contre le mur qui se fissura sous l'impact.

- Voilà ce qui arrive quand on sous-estime les capacités adverses, souffla l'ange qui s'était durment reçue sur ses genoux.
- Je m'en souviendrait pour la prochaine fois d'utiliser un cachot doté d'une barrière astrale.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeLun 26 Juin - 18:56

L'ange demeura muet de stupeur pendant qu'elle regardait le seigneur démon se relever et la toiser plein phares de ses yeux qui avaient virés du noir profond our rouge ardent. Lentement, en prenant son temps, Darkshield se rendit du bout de la pièce vers le corps tremblant de peur et perclu de douleur de sa victime. Faisant résonner chaque pas, il finit par se trouver devant Naïade et la toisa de tout son haut.

- Comment... Comment cela se peut ?
- T'as voulu t'attaquer à trop fort pour toi et dans la foulée tu as oublié quelques règles élémentaires. Nottament que les soldats de troisième classe n'ont pas la puissance nécessaire pour faire face à un seigneur démon.

Les yeux aggrandis par la peur, l'ange n'opposa pas de résistance quand Umbramor la saisit par le col et la tint à quelques centimètres de son visage, plantant son regard ardent dans les yeux bleu délavés de la jeune ange.

- Une dernière volonté ? proposa le démo d'un ton froid.
- Je... Je ne veux pas mourir.
- Je n'avait pas l'intention de vous tuer. Je conais un subalterne particulièrement horripilant qui se fera une joie de s'occuper de vous et de vous donner plein de petits hybrides.
- Non, pitié ! Pas ça !
- Ho, mais si !
- - Non ! implora l'ange.
- Si !
- Grâce !
- Non !
- Je vous en supplie !
- Y'a pas de "je vous en supplie" qui tienne. Je vais vous confier à lui et après...

Brusquement, Darkshield s'arrêta. Une présence trop connue et indésirable vint le titller.

Ha non ! Pas maintenant ! Fichue conscience ! Non, je vais la donner à Gawilberg !
Il vas lui faire mal.
Et alors ?
Ce n'est pas bien.
Y'a rien à faire c'est ma décision définitive.
Tu ne vas pas faire ça.
Si et c'est sans appel.
Tu vas la garder !
Non, non et non !
Imagine ce qu'il vas lui faire vu ce qu'il fait aux gardes.
Pas mes affaires !
Monstre !
Et fier de l'être !
Et si c'était l'intendante de Northgate ?
C'est pas la meme chose !
Ha non ?
J'en ai besoins !
Tu pourrais aussi en avoir besoin.
Pas besoin, j'ai tous les subalternes qu'il me faut.
Tu parles ! Des traîtres qui n'attendent que le moment où tu montrera tes faiblesses pour te sauter dessus et te faire la peau.
Qu'ils essaient !
Parce que tu crois qu'ils vont se gêner ?
Mais je peu pas la garder. J'en ferais quoi ?
Une femme de ménage.
Ça existe pas en enfer !
Débrouille-toi, mais si tu la lui donne je ne te lâcherais pas.
Mais tu me fais chier !


Ce fut un gémissement rauque qui tira Darkshield de sa discussion avec sa conscience. Il réalisa alors qu'il n'avait pas cessé de trainer l'ange par le col alors qu'il faisait des aller et retours entre la porte et la fenêtre pendant qu'il se crêpait le chignon avec son moi intérieur. Sa victime semblait étonnée. Le seigneur démon la fusilla du regard.

- Quoi ? Y'a un problème ? questionna-t-il d'un ton sec et désagréable.
- Qu'est-ce ?
- Quoi ?
- Cette chose.
- Quelle chose ?
- On aurait dit une conscience.
- L'air du coin doit vous être monté à la tête. À moins que la fièvre ne se soit emparé de vous et commence à vous faire délirer.
- Alors d'ou viens cette hésitation ?
- Je me demandais si j'avais vraiment envie de vous donner à ce type. Il est sans doute le plus ignoble démon de cette forteresse mais il m'a suffisamment jtapé sur le haricot pour que je n'aie pas envie de lui faire plaisir.
- Pardon ?
- Quoi encore ? s'exaspéra Umbramor.
- Cette expression. Elle n'a rien de démoniaque. Elle n'a même pas cour au paradis.

MERDE !

- J'ai dû l'entendre quand je m'occupais des damnés.
- Bien sûr, sourit l'ange en y voyant une échappatoire. et moi je suis Lucifer en personne. Vous êtes allé vous promener dans le monde des mortels.
- Et après ? Je vous ferais signaler que je ne suis pas le seul.
- Sûrement. Mais je suis prête à parier que vous ête le seul qui porte en lui la marque des bénis de la lumière.
- La quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce conte à dormir debout ?

LA SUPPRIMER ! VITE ! TANT PIS POUR LES RENSEIGNEMENTS DONT J'AI BESOIN.

- Voilà pourquoi mon sort n'a pas eu d'effet sur vous. On vous a apposé une bénédiction. Ça renforce votre résistance à notre magie de manière considérable. Mais vous rends également plus fragile.
- Je vais t'en foutre moi de la fragilité ! s'énerva Darkshield en la laissant tomber au sol. On vas bien voir qui est fragile.
- C'est tout vu. J'ai déjà gagné, répliqua simplement l'ange en gardant son exaspérant sourire sur le visage.
- Tiens donc ! Et pourquoi je vous prie ?
- Parce que quand je vous ai demandé si vous alliez me violer, vous m'avez répondu que vous n'aviet pas la tête à ça. En fait vous n'en êtes tout bonnement pas capable.
- Méfie-toi de ce que tu racontes, gronda Darkshield en sentant malgré tout des sueurs froide lui parcourir la colonne vertébrale. J'en ai tué pour moins que ça.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeLun 10 Juil - 10:15

- Dans ce cas expliquez-moi pourquoi je suis encore pur, le provoqua l'ange. Vous êtes parfaitement incapable de violer une fille avec cette marque.

Darkshield se posa très sérieusement la question de savoir comment il allait la tuer magré sa conscience qui le taraudait et le fait qu'il était censé en obtenir des infos sur les effectifs et le déploiement des anges.

Tant pis, je commence maintenant et j'arrêterais une fois qu'elle sera morte ou qu'elle aura avoué tout ce que je dois savoir. Je ne suis pas là pour permettre aux anges de raser l'enfer.

- Bon, très bien. Alors je suis incapable de vous violer, c'est bien ça ? Voilà une possibilité qui soulève des questions chez moi. Sous-entendriez-vous que je suis un impuissant ?
- Je ne sous-entends rien. J'affirme que cette marque et la conscience qu'elle apporte vous en empêche. À moins que je ne vous y invite vous n'êtes pas capable de le faire.
- Bien, commenta le démon en souriant méchamment. Je sais maintenant quoi faire.
- Quoi faire ? s'inquiéta l'ange. Qu'est-ce que...

L'ange n'eut pas le temps de finir sa phrase, Umbramor lui envoya son pied dans l'estomac avec suffisamment de force pour la soulever de terre et l'envoyer s'écraser contre le mur du fond. Rebondissant sur ce dernier, elle retomba sur le bureau de Darkshield et un craquement informa le démon que le bassin de sa victime devait en avoir prit un sacré coup. Puis, le bureau étant en pente, elle roula jusqu'à tomber de dos sur la chaise et s'écroula finallement sur le sol sans connaissance.

Bon, maintenant au boulot.

Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

- Je compte sur toi Sitanas. Ne viens pas me dire que tu n'as pas réussi.
- À vos ordres, ssseigneur Darksshhield, siffla une voix désagréable.

L'ange se demanda ou elle était. D'un autre côté, elle se sentait trop bien pour penser qu'elle était encore de ce monde. Elle se demanda si elle n'avait pas rêvé l'épisode de la prison et celui du démon béni. Mais une douleur sourde la convainquit qu'elle était encore en vie, mais elle se dit qu'elle n'avait pas assez mal pour se trouver encore en dans la forteresse tenue par l'enfer. Elle entendit vaguement qu'on lui demandais de se réveiller, mais n'en fit rien et se retourna pour s'enrouler dans les couvertures oû elle était couchée en marmonnant. Ce fut la baffe qui suivit qui la réveilla.

- Aïe ! se plaignit-elle en se dressant en position assise.
- C'est fait pour, commenta Darkshield en souriant sadiquement. Bien dormi ?

L'ange dévisagea son bourreau de la veille avec une expression incrédule. Comment pouvait-elle être assise confortablement dans un lit en compagnie d'un démon. Attendez une seconde. Un lit ? Elle baissa les yeux et constata horrifiée qu'elle était complètement nue dans le lit du démon passablement défait. Le démon se trouvait hors du lit, complètement habillé et en pleine forme. Elle se dépêcha de ramener la couverture par-dessus son corps dénudé et couvrit son buste qu'elle avait exposé en se mettant aussi brutalement en position assise.

- Tiens donc, on joue les pucelles effarouchées maintenant ? Oû est passée votre suffisance d'hier ? questionna Umbramor avec un sourir triomphant.
- que... Qu'avez vous fait ?
- Moi ? demanda le démon avec un faut air innocent. Je n'ai rien fait. Nous avons fait pas mal de choses cette nuit.

L'ange lui adressa un regard épouvanté.

- Non ! Vous mentez ! Vous n'en êtes pas capable !
- Ha vraiment ? Si j'ai bonne mémoire, les anges qui ont perdu leur virginité perdent leurs pouvoirs et leurs ailes non ? Essayez un peu de vérifier si je vous raconte des bobards.

Désespérée, la jeune ange tenta d'appeler à elle tout le pouvoir divin qu'elle pourrait trouver, mais rien ne se produisit. Elle fouilla la pièce en implorant trouver des gliffes d'annulation angélique, mais n'en trouva aucun. Elle essaya des dizaines d'autres choses, mais ne réussi qu'a avoir l'air de plus en plus perdue. Elle devait se rendre à l'évidence : elle s'était faite violer par un démon et y avait laissé sa nature même d'ange. Néanmoins, elle ne pouvait pas croire que c'était le démon en fasse d'elle qui l'avais prise. La marque était censé le rendre beaucoup trop vertueux pour ça.

- Ce n'est pas vous. Je ne l'ai pas fait avec vous !
- Pfff, soupira le démon. "Mettez-leur la vérité en face et ils vous traiterons d'hérétiques." Faut-il que je vous détaille votre propre anatomie pour que vous me croyez ? Nottez qu'il y a de quoi faire bander un type pédé comme un phoque.

Complètement abbatue, l'ange senti ses forces l'abandonner et laissa choir la couverture tandis que des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux. des hoquets se mirent à la secouer et elle se mit à pleurer toutes les larmes de son corps.

De son côté, Umbramor savourait sa victoire. Il avait réussi ! Et elle était prête à lui tomber tout cuit dans le bec. Des coups frappés à la porte vinrent cependant troublé cet instant savoureux. Grommelant qu'il avait demandé à ne pas etre dérangé, il alla ouvrir la porte. Ce fut Gawilberg qui s'encadra dans l'ouverture. Il jeta un coup d'oeil plus qu'intéressés vers l'ange en train de pleureur, lorgnant plus particulièrement son buste dénudé.


- Je constate que vous vus êtes fait plaisir hier soir, commenta-t-il d'un ton mielleux. Elle est comment ? Au lit j'entend.
- Et moi je n'entend pas le motif de votre visite, rétorqua le grand démon qui ne se sentait pas d'humeur à partager ce genre de propos avec un simple démon, horrpipilant de surcroît.
- Veuillez m'excuser, se ratrapa précipitemment le désagréable personnage. J'étais venu voir ce qu'il advenait de ce que tout le monde croyait être le prisonnier. Mais je constate avec laisir que c'est une prisonnière et que vous avez fait honneur à votre rang en la brisant au point qu'elle en chiale.
- Peuh ! Même toi tu y serais arrivé.
- C'est trop d'honneurs.
- Ce n'en est pas du tout. Mais puisque tu es là, autant en profiter.
- Vous voulez essayer un truc à trois ?
- NON ! hurla Darkshield faisant susauter son subalterne. C'est justement ce que j'aimerais éviter. Les femmes anges se faisant rares j'ai décidé de garder celle-là pour moi. Et pour moi seul.
- Hooo ! soupira Gwilberg en arborant un air mécontent. Vous pouvez pas me la prêter pour un soir ? Y'a rien de potable à baiser ici.
- Non, pas question. Et puis, il me semble qu'elle est tout à fait baisable la Désespérita.
- Mais c'est une démone majeure. En plus c'est une dominatrice.
- Je vois pas ou est le problème.
- Si j'avais le même rang que vous je pourrais prétendre àune baise correct. Mais là elle vas prendre son pieds toute seule en me tapant dessus et moi j'aurais juste mal.
- Pauvre petit Gawilberg ! ricana Umbramor. Attendez-moi ici, je vais vous arranger ça.
- Vous feriez ça ?
- Je déteste les généraux qui abandonnent leurs troupes, et il se trouve qu'elle a préféré le faire et s'enfuire pour sauver sa minable petite peau. Je ne suis pas rrivé en dernier pour rien. Alors je vais vous faire une fleur. Restez ici et je vais vous faire un papier qui la mettra à votre service comme femme de chambre pendant deux semaines. Je suis sûr qu'elle préférera échanger quelques passes contre un peu moins de ménage.
- Vous êtes trop bon, le remercia Gawilberg.
- Mais non, je suis juste rancunier. Tâchez de ne pas vous trouver dans ma liste des personnes à punir.
- J'en prends bonne note grand seigneur.
- Parfait, attendez ici j'en ai pour une minute.
- Tout ce que vous voudrez.

Et hop ! Je fais d'une pierre deux coups. Et de un je punis cette incompétente et de deux, je satisfait Gawilberg qui vas moins m'emmerder maintenant.

Darkshield ferma la porte et se dirigea vers le bureau, il y prit une feuille de papier et y rédigea un ordre court mais précis mettant son homologue au service du démon et le cachet avant d'y apposer sa signature. Puis retourna le donner à Gawilberg qui n'avait pas bougé d'un pouce.

- Merci maître.
- De rien. Si tu pouvais faire préparer une patrouille pour aller inspecter le champ de mines, ça me rendrai service. J'ai une ange à m'occuper.
- Avec plaisir, acquiesa Gawilberg en lui adressant un clin d'oeil complice.

Umbramor regarda partir le démon au pas de course et ferma la porte. Il remarqua alors que les pleurs avaient cessés. Il se tourna vers l'ange qui regardait les couvertures d'un oeil vide.

- Vous avez finit de pleurer ? Mais c'est merveilleux !
- Qu'allez-vous faire ?
- Pardon ?
- Vous avez dit que vous alliez vous occuper de moi. Qu'allez-vous me faire ?
- Pas maintenant. J'ai une guerre à mener, pas seulement du bon temps à prendre.
- Bien, dit simplement l'ange avant de se coucher sur le dos.

Tiens ? Elle ne prend même plus la peine de se couvrir le haut ? J'y suis peut-être allé un peu fort.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeDim 13 Aoû - 1:19

Citation :
Forteresse des Hurlements
Désert Ardent
157ème jour depuis le début de la quatorzième croisade
Journal du seigneur démon Umbramor Darkshield


Aussi incroyable que ça puisse paraître, je crois que j'ai littérallement détruit cette ange. Elle n'a plus aucune réactions depuis hier. Quand je me suis couché ce soir, elle n'a rien dit. Elle est restée à côté de moi, flambant nue. En temps normal je lui aurais surement sauté dessus, mais la décharge qu'elle m'a balancé semble avoir réveillé le pouvoir de ma marque et cette foutue conscience ne veut plus me lâcher. Si je l'écoutais, je devrais laisser les anges gagner la guerre. ET IL N'EN EST PAS QUESTION ! Et en plus, son visage tuméfié n'est pas ce que je préfère contempler au réveil. Il faudra que je m'occupe de ça. Depuis qu'elle a perdu ses pouvoirs, ses capacités de régénération sont un peu à plas. Je suis obligé de faire une grande réserve d'eau bénite pour éviter qu'elle s'empoisonne avec celle que je bois. Et pour couronner le tout, le seul métal qu'elle puisse toucher c'est de l'argent. Qu'y puis-je si tous les métaux qui proviennent de nos mines sont mortels aux imprudents anges qui ont un contact avec ? Seule une coupe en argent que j'ai ramené depuis Northgate lui permet de boire. Et pour boire... À croire qu'elle veut se noyer dans l'eau bénite. Enfin, les rapports ne sont pas bon, l'armée des anges progresse à une vitesse ahurissante. J'ai fait dresser des fortifications supplémentaires, mais je doute que cette forteresse retienne longtemps cette colossale masse foutu immaculés. J'ai peut-ê^tre une petite idée pour gagner du temps et faire plus de dégâts, mais elle vas me bouffer tout le temps que je gagnerais en tenant cette forteresse.

Darkshield posa sa plume de corbeau dans son encrier et se tourna vers son lit. L'ange y dormait toujours, et pas plus vêtu que la première fois qu'elle s'était réveillée dans celui-ci. Maugréant contre le laisser-aller des personne désespérées, le seigneur démon sortit dans le couloir et appela un garde auquel il confia des instructions. Puis, il se remit au travail sur sa paperasserie.
Il s'arrêta au bout de trois heures, quand il entendit remuer derrière lui. En tournant la tête, il constata que l'ange était réveillé et fixait le plafond d'un regard vide.


-Vous êtes réveillée ma petite ?
- Oui.
- Bien dormi ?
- Non.
- Pourquoi ?
- ...
- Ha. J'espère que vous serez plus causante pour répondre à mes prochaines question, sinon je vais devoir vous faire plus mal que vous ne l'avez actuellement.
- Avec la moitié de mes os brisés, je vois mal comment je pourrais souffrir plus, dit-elle d'un ton neutre, sans laisser percer aucune émotion.
- Ha oui, Voilà sans doute pourquoi vous avez mal dormi. Mais si c'est ma manière que vous voulez savoir, ma foi... Vous n'avez que la moitié des os brisés. Ça me laisse l'autre moitié pour m'exercer à mes talents de bourreau. J'avais de bonne note dans cette matière pendant mon apprentissage. Je l'ai terminé avec la mention "tortionnaire-né".
- Bien.
- ... ? Bien quoi ?
- Vous commencez par quoi ? Les côtes ? La colonne vertébrale ? Les jambes ? Mon dernier bras valide ?
- Ce ne serais pas plus simple de me dire directement ce que j'ai envie de savoir ?

L'ange pouffa légèrement et tourna la tête vers son tortionnaire.

- Vous m'avez peut-être pris ce qui faisait de moi un enfant du seigneur, mais vous ne m'avez pas encore pris mon honneur.
- Ha ? Dans ce cas, je crois que je n'ai plus le choix.

Darkshield se leva et se rendit au lit. Il souleva la couverture et posa la paume de sa main entre les seins de Naïade.

- Vous poubez toujours changer d'idée. Les côtes sont particulièrement dangereuses à briser. Vos poumons risquent d'en prendre un coup.
- Je ne parlerais pas.
- ... Tant pis, soupira Umbramor.

Le grand démon souleva légèrement la paume de sa main et la rabbati d'un geste sec qui fit circuler un spasme de douleur dans le corps de l'ange qui serra les dents en étouffant un cris. un peu de sang argenté se mit à perler au coin de sa bouche. Visiblement, elle s'était mordu la langue dans sa tentative de rétention de sons.

- Qui commande votre armée ?
- ...

Poussant un nouveau soupir, Darkshield sorti le bras encore valide de l'ange d'en dessous des couverture, le posa perpendiculèrement au corps de sa prisonnière et abbati son poing sur l'os entre l'épaule et le coude, le brisant net sous l'impact. Un nouveau spasme secoua le corps de plus en plus amoché de l'ange. Pas un son ne quitta la gorge cette fois.

- Qui commande votre armée ?
- ...

À nouveau, le poing d'Umbramor s'abbatit avec une précision millimétrique et la force de l'impact fissura sur toute sa longueur l'os entre le coude et le poignet. Le spasme qui suivit fut moins violent que les précédents, mais arracha quand meme des larmes de douleure à la prisonnière immobile.

Pour un peu, on pourrais penser qu'elle est consentente. Elle n'essaie même pas de cacher ses membres. Elle me laisse les briser petit à petit.

Malgré sa concience qui commença à hurler d'horreur, Darkshield poursuivit sa triste besogne. Après le bras, ce fut au tour de la jambe gauche, puis la jambe droite. Il s'attaqua ensuite au doigts qu'il cassa aux articulations. Elle commença à hurler à ce moment, mais ne fit pas un geste pour retirer ses membres meurtris ni ne répondit à l'unique question de Darkshield. Les dix doigts de l'ange y passèrent, et celle ci n'eut de réaction que quand il lui saisi la nuque. Elle cessa de fixer le plafond pour tourner son regard vers le grand démon.


- Pas ça... murmura-t-elle les yeux noyé de larmes de douleur et la voix cassée par ses cris.
- vous savez ce qu'il vous reste à faire.

L'ange ferma les yeux et agita la tête en signe négatif tout en pleurant de plus en plus abondamment.

- STOP MONSTRE !
- Qu'est-ce que j'y peux si elle ne veut pas répondre ?
- ARRÊTE ! TU N'ES PAS OBLIGÉ DE FAIRE ÇA !
- Tu connais une autre métode ?
- ENVOIE UN ESPION, ENVOIE DES VOLS DE RECONNAISSANCE. FAIS CE QUE TU VEUX, MAIS ARRÊTE ÇA !
- C'est le moyen le plus rapide.
- HYPOCRITE ! SADIQUE ! ANIMAL !
- Tu ne m'apprend rien. Quoique, tu as été dur avec ces pauvres bêtes.
- CESSE ! AU NOM DE TOUT CE QUI T'ES CHER CESSE CELA !
- Ma terre natale est l'une des choses qui m'est le plus cher. Cette chose et ses semblables la menacent. Donc...
- NE FAIT PAS ÇA ! ELLE T'EN CONJURE ! POUR L'AMOUR DE DIEU ARRÊTE-TOI ! TU NE POURRAS JAMAIS EXPIRER CET ACTE !
- Si, comme tous les autres. Avec beaucoup de temps...
- STOP ! NON ! ARRÊTE ! NE FAIT PAS ÇA !
STOOOOOOOOP !
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeLun 21 Aoû - 1:07

Alors que Darkshield s'apprêtait à se servir de son poing come d'un étau, la porte de sa chambre s'ouvrit avec fracas révélant un Gawilberg mal habillé et accompagné d'un démon de rang inférieur.

- Monseigneur, les anges sont à nos portes !
- Hein ? Mais que me chantes-tu là encore mauvais bouffon ?
- La stricte vérité. Il y a une délégation d'anges majeurs qui attends hors de portée de nos arbalètes avec un bout de tissu blanc accroché au bout d'une branche.
- Un drapeau blanc ? D'habitude les anges ne discutent pas.
- Je le sais, et je n'ai pas cru ce petit jusqu'à ce que je le voie.
- Vous avez identifié les anges ?
- Pas encore, mais nous avons leurs grades.
- Et il s'agit ?
- Il y a là quatre séraphins et un haut commissaire .
- QUATRES SÉRAPHINS ?!?
- Et un haut comm...
- Par les cornes de notre seigneur Lucifer, que peuvent bien foutre des séraphins en enfer ?
- Figurez-vous que je me pose la même question. Et en plus ils ont le poing rouge sur leur épaule.
- C'est pas vrai ! Les escouades d'élite des chérubins ! Non seulement on a des séraphins sur le dos, mais en plus ils portent le symbole de l'inquisition angélique. Faudra qu'on m'explique.
- Je crois qu'ils sont là pour ça.
- Très bien. Je descend tout de suite. Ordonne le branle-bas de combat et met des arbalétriers partout où l'envie t'en prendras tant que leurs lignes de tirs se superposent sur la cour de l'entrée.
- À vos ordres, acquiesa tant bien que mal le démon à moitié habillé avant de fermer la porte.

Le démon pris quelque secondes pour se remémorer la hiérarchie des anges et se poser la question suivante : Pourquoi l'nquisition qui est chargée de faire le ménage dans la population du ciel était-elle descendue en Enfer et qui plus est, démandait des pourparler.

Si je me souviens bien, c'est dans l'ordre décroissant :
Dieu
Les quatres anges majeurs élémentaux
Les cinq ministres Chérubins
Le conseil des sept Trônes Séraphin
Les généraux
Les hauts commissaires
Les commandants
Les capitaines
Les lieutenants
Les sergents
Les caporaux
Les soldats de première classe
Les soldats de deuxième classe
Les soldats de troisième classe
Les anges (enfin, si je compte les civils et tous les adiministrateurs du Paradi)

Mais que fou l'inquisition ici ? À moins que l'un de leur membres n'aie commis l'un des péchés capitaux, ils n'ont aucune raison de se trouver devant ma porte. Ou alors ils traquent un déserteur, mais je n'en ai pas dans mes geôles. Non ? Il faudrait que je vérifie, mais je n'ai pas le temps. De quoi d'autre est chargée l'inquisition aussi ? Éliminer les éléments dissidents. En ais-je ? Pas à ma connaissance.


Puis soudain, ce fut le flash. Il avait bel et bien un élément dissident dans ses murs. Et il était allongé dans toute sa nudité derrière lui. Un ange femelle qui s'était faite passer pour un homme alors que les raison qui interdisent les éléments féminins sont vitaux pour éviter à l'armée angélique une autre débâcle comme lors de la deuxième croisade.

Comment ont-ils fait pour le savoir ? Et à plus forte raison, pour savoir qu'elle était ici !
Question stupide. La réponses est évidente comme le nez au milieu de la figure. Il y a un traître dans mes rangs !


Umbramor se mit en rage comme rarement ça lui était arrivé. Il maudit cette créature avec des paroles venues du fond des âges, de l'époque où Lucifer n'était pas encore maître des enfers et où le chaos régnait encore. Il le fit avec une telle haine que même sa captive, pourtant au seuil de l'évanouissement, senti un frisson d'horreur lui remonter l'échine sans comprendre d'où il venait. Oubliant totalement sa basse besogne, le seigneur démon attrapa son épée suspendue à sa ceinture d'armes et la serra autour de sa taille. En sortant, il claqua la porta avec une telle violence que la porte en acier démonique plia sous la l'impact.

La cour juste après l'entrée avait été conçue comme un piège sans endroit où se cacher où il était facile avec quelques arbalétriers bien placés de décimer des centaines de personnes rapidement et efficacement. Devant son entrée, composée d'une porte d'acier et d'une grille, Gawilberg l'attendais, cette fois convenablement habillé et accompagné d'une paire de Trafiqueurs d'âmes. Ces démon étaient ainsi nommés parce qu'il représentaient ce qu'un soldat pouvait devenir de plus aboutit dans sa carrière. Et en raison du nombre important d'âmes angéliques qui avaient finit entre leurs mains, ces soldats avaient reçu ce titre de la part de leurs ennemis. Sur ce coup, Gawilberg avait eu le nez fin. En temps normal, même les membres de l'inquistion craignent les trafiqueurs car ceux-ci ont beaucoup plus de libertés et, choses incompréhensible pour les anges, ceux-ci ont une immunité partielle contre leurs pouvoirs. Ils n'en sont souvent que plus efficaces. On donne d'ailleur gagnant à un Trafiqueur contre trois séraphins des escouades spéciales de l'inquisition.


- Bonne idée les trafiqueurs.
- Je savais que vous apprécieriez.
- Je vous demanderais de vous dominer messieurs. Vous n'avez l'autorisation de tuer uniquement si ma personne est directement menacée.

Les trafiqueurs ne répondirent pas, mais hochèrent la tête. Aussi loin qu'il s'en rappelais, les Trafiqueurs n'avaient jamais ouvert le bouche en sa présence si ce n'est pour lui faire des rapports net et précis. Un autre atout : ils sont silencieux. Les anges n'auraient même pas le temps de se rendre compte qu'ils sont mort si cette entrevue venait à dégénérer. Gawilberg ordonna d'ouvrir les portes de la cour intérieur. Au meme moment, les portes extérieurs s'ouvrirent pour laisser le passage aux émissaire des cieux.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeMar 22 Aoû - 1:53

Ces dernier arrivèrent rapidement. Le haut commissaire semblait dans ses petits souliers alors que les autre séraphin respiraient la confiance et l'autorité. Cependant, tous eurent une hésitations quand ils virent sur les fermoirs des capes des deux gardes du corps du seigneur de la forteresse le crâne cornu blanc des trafiqueurs d'âmes. Hésitation qui dura un court instant avant que les séraphins se remettent en route. Le haut comissaire suivit à quleques pas derrière avant de se remettre au centre de la formation. Pour darkshield, il étais clair que le point faible était le haut commissaire, mais qu'en plus celui-ci n'était sûrement là que pour fournir une garantie quelconque de la part de l'armée angélique. Croisant les bras et étirant ses ailes, le gardien de la porte attendit que tous ses interlocuteurs soient bien entrés dans la première cour avant de faire signe de fermer les portes. Le sinistre bruit fit sursauter le commissaire qui devint rapidement pâle comme un linge au fur et à mesure que le groupe approchait des trois démon. Une fois à la respectable distance de dix pas, le commissaire prit la parole.

- Par le seigneur tout-puissant, la paix soit sur vous.
- Par la grâce de Lucifer, que vos ennemis vous craignent par-delà la mort, répondit Darkshield avec un sourir en coin.
- Heu... Certes, continua le vieil ange. Mes collègues et moi sommes ici pour discuter de la libération d'un prisonnier.
- ...
- Si cela est possible ?
- Pfff... HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! Mais où vous croyez-vous ? Dans le monde des mortels ? Et puis, pourquoi un ? J'en ai une bonne douzaine dont nous prenons grand soin ici.

Gawilberg crût bon de faire dans les effets de style car un hurlement d'agonie retenti à ce moment-là et mis une bonne minute à s'éteindre.

- Veuillez excuser mon impardonnable erreur, se moqua Umbramor. Il y en a moins d'une bonne douzaine maintenant.
- Animaux ! Siffla l'un des séraphins.
- Ça ne sert à rien de tenter de me flatter, je n'y suis sensible que dans la mesure où c'est une personne qui mérite un tant soi peu de respect.

Le Séraphin avant gauche eut un mouvement vers l'épée qu'il portait au côté, mais stoppa net son geste en voyant les yeux des trafiqueurs qui se posèrent simulténement sur lui.

- Un conseil, laisse ton canif dans ta poche si tu ne veux pas qu'on te le range dans la gorge, reprit Darkshield sur un ton plus froid.
- Nous ne sommes pas ici pour nous faire insulter, riposta le séraphin avant droite. Nous sommes ici au nom du ministre chérubin de l'intérieur et de l'inquisition Sanctius et avec la bénédiction du grand trône Séraphin Biblus. L'un de nos éléments qui se trouve dans cette forteresse a bafoué la loi divine. Et il est de notre devoir d'aplliquer la loi. C'est pourquoi nous sommes disposés à négocier un courte trève contre cet élément séditieux.
- Hmmm... "Élément séditieux". Comme j'aime entendre ces mots dans la bouche d'un ange.
- Démon, je...
- Grand démon. Darkshield, pour vous nuir, se présenta-t-il en esquissant un salut militaire.

La réaction fut immédiatte : Les quautre séraphins pâlirent soudainement et le haut commissaire étrangla un gémissement plaintif tandis qu'il se mettait à suer à grosses gouttes.

Darkshield se remémora la Douzième croisade qu'il avait lui-même menée à travers deux niveaux du paradi. Il avait certes été stoppé, mais uniquement parce qu'il avait jugé suicidaire de continuer à avancer. Il avait quasiment re dessiné les frontières et gagné du terrain pour les enfers. Si le paradis comptait toujours sept niveau, le plus proche des enfers avait énormément diminué. La treizième croisade menée par les anges, fut quand à elle stoppée quand Darkshield arriva avec les troupes de choc du Satan Asmodéus. Une série d'assasinat sans précédent avait fait rage dans les campements angéliques pendant deux mois. Au point que les anges avaient dû se replier avant de passer au second sous-sol des enfers.


- Pas le Darkshield qui...
- Si ! Lui-même. Ravi qu'on se souvienne encore de moi là-haut.
- Qu'importe qui vous êtes dém... Grand démon.
- Ha vraiment ? Vos négociations partent sur de bien faibles bases il me semble.
- Nous désirons que vous nous remettiez l'un de nos éléments que nous savons dans votre forteresse. Vous avez jusqu'à demain pour réfléchir, après nous passerons le prendre, que vus le vouliez ou non.
- Et comment puis-je me décider si je ne connais pas le nom de ... Comment dites-vous déjà ? "L'élément sédicieux". Hmm ! Que j'aime ce mot !
- Vous n'avez pas besoin de le savoir réunissez vos prisonniers anges dans cette cour demain et nous emmènerons celui qui nous intéresse.
- Dans ce cas, j'héxige un gage de bonne foi.
- Lequel ?
- Votre mouchard, c'est qui ? Ou quoi, tant qu'on y est.
-Vous n'avez pas à le savoir.
- Ha ? Fort bien ! GARDES ! EXÉCUTEZ TOUS LES PRISONNIERS ANGES EN OUBLIANT PAS DE LEUR ADMINISTRER LES DERNIERS SACREMENTS.
- MAIS VOUS ÊTES FOU ? VOUS VOULEZ ENVOYER UN TRAÎTRE AUPRèS DE NOTRE SEIGNEUR ?
- Pourquoi pas ? Du moment que vous refusez mes conditions, je fais ce qui me plaît avec mes prisonniers.
- Stopez ça !Vous aurez le nom de celui que nous cherchons.
- Je veux le mouchard.
- Un cessez-le-feu d'une semaine.
- Je veux le mouchards.
- Je ne peux pas.
- Et pourquoi ?
- Je ne le connais pas.
- C'est embêtant. Où ais-je bien pu ranger cette foutue croix avec laquelle on a tenté de m'assasiner ? Qu'en dites-vous ? Une croix en argent sur le torse au moment de mourir, c'est parfait pour monter voir le créateur.
- AU NOM DE DIEU, JE VOUS RÉPÈTE QUE JE NE LE CONNAIS PAS.
- Avec un beau linceul blanc et une tombe en prime, ? Mais certainem...
- Néantras !
- Pardon ?
- Néantras.
- Néantras ? Il me semble que je le connais. MAIS BIEN SÛR ! IL EST CHARGÉ DE FAIRE LE MéNAGE DANS MES APPARTEMENTS ! GAWILBERG !
- J'AI COMPRIS ! NE VOUS INQUIéTEZ PAS IL SERA BIENTÔT DANS LA SALLE TRENTE-DEUX !
- MERCI ! Où en étions-nous ?
- Nous voulons le soldat Naïar Clyvus.
- Un mois.
- Pardon ?
- Le cessez-le-feu durera un mois et vous récupérerez votre soldat à la fin de ce délais.
- Ha non ! s'anima soudain le haut commissaire. Je refuse ! Nous savons que quatre légions sont en route pour cette forteresse et y seront dans environ trois semaines. Vous nous demandez carrément de perdre cette croisade !
- C'est mon voeux le plus cher.
- Deux semaines ! Et le prisonnier à la fin.
- Quautre !
- Deux semaines et demi et le prisonnier au bout de la deuxième semaine, c'est notre dernier mot.
- MA CROIX !
- BON D'ACCORDS ! Trois semaines et...
- Le prisonnier à la fin de cette dernière. Adjugé vendu !
- MAIS NON ! JE PRO...
- FERMEZ-LÀ COMMISSAIRE ! le reprit le séraphin avant de s'adresser à Darkshield.
- Vous n'êtes qu'une canaille.
- Merci. Maintenant détalez de ma cour vous la souillez depuis déjà assez longtemps.
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Umbramor Darkshield
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeVen 15 Sep - 1:14

Les anges partirent le dos raide et d'un pas juste un poil trop rapide pour faire croire qu'ils étaient à l'aise. Les doubles portes se fermèrent derrière eux et Darkshield resta à se poser des questions.

- Vous allez vraiment leur livrer ce prisonnier ? questionna le trafiqueur qui se trouvait à sa gauche.

- D'ailleurs, intervint celui de droite, qu'a-t-il bien pu faire pour s'attirer ainsi les foudres de ses supérieurs ?

- À la première question, je répondrais qu'ils n'ont pas précisé dans quel état je devais leur livrer le prsonnier. À la seconde question, je répondrais que c'est une prisonnière travestie, dit Darkshield d'un ton pensif.

- Ça explique pas mal de choses, constata le trafiqueur de droite. Vous comptez la livrer dans un état proche de la mort ? Juste avant qu'ils ne fassent les rituels qui empêcheraient cette ange d'entrer au paradi ?

- Je pourrais aussi carrément leur livrer un cadavre. Mais je ne peux pas la tuer tant que les trois semaines ne seront pas écoulées.

- Pourquoi ? Vous connaissez le nom du mouchard et il n'y avait pas de trace de mensonge dans sa voix.

- Bien sû^r, puisque les Séraphins ne savent pas mentir. La seule chose qu'ils savent bien faire c'est en révéler juste asser. Et plus j'y pense, plus je crois qu'il y a un ou des autres mouchards. Ils ont dû m'en sacrifier un pour avoir l'air crédible, mais je suis sûr que ça cache quelque chose...

- Devons-nous prévenir les autres trafiqueurs et mettre le personnel sous surveillance ?

- Je sais parfaitement que le risque d'espion est inexistant chez les trafiqueurs, puisque leurs esprits sont reliés en permanence aux pierres de sang qui les ont créés, mais si vous vous mettez à traîner partout dans la forteresse en posant des questions, le ou les éventuels mouchards restant seront sur leurs gardes et ce sera de plus en plus difficile de mettre la main dessus.

- Que devons-nous faire alors ?

- Premièrement, vous me virez tout le corps de garde du donjon et vous investissez les lieux. Vous ne fournirez aucunes explications aux gardes actuels. Ensuite, j'éxige des patrouilles fréquentes à travers les étages et que les horaires soient changés tous les trois jours. Finallement, le personnel d'entretien de donjon est interdit d0accès et leurs clefs confisquées, de même pour les membres du corps de garde. C'est vous qui vous chargerez de l'entretien de vos locaux et tiendrez rigoureusement à l'oeil la petite liste des démon autorisés à venir dans cette tour. Je vous fournirais cette liste dans les deux heures.

- Entendu.

- Bien reçu.

- Exécution.

Un son semblable à un gémissement se fit entendre et les deux trafiqueurs disparurent en se téléportant. De son côté, Umbramorprit le chemin de ses quartiers en croisa Gawilberg en chemin.

- Alors monseigneur, dois-je faire avouer le traître ?

- Pas de temps à perdre avec ça. Tue-le.

- Ha... Dommage, j'aurais aimé m'amuser un peu.

- Tu t'amusera une autre fois, j'ai du boulot pour toi.

- Pff ! Encore de la paperasserie à trier j'imagine.

- Pour une fois, tu te goure. Les trafiqueurs vont bientôt investir le donjon et le boucler comme une prison de niveau quatre. Je veux que tu déménage dans le donjon.

- Moi ? Mais pourquoi ?

- Parce que si tu es le fouineur de Bélial, tu es donc lié à ton maître et je sais que Bélial hais les anges du fond du rammassi de pourriture qu'est son coeur. Je n'ai donc pas à craidre de toi que tu sois espion à la solde des Séraphins.

- Hein ? Mais ils viennent de vous livrer leur espion...

- Et qu'est-ce qui me dit qu'il n'y en a pas un autre dans cette forteresse ? Ou même plusieurs autres sans compter la possibilité que ce ne soit pas un espion mais un système d'espionnage, ce qui dans ce cas poserais encore plus de problème.

- Vous pensez vraiment que...

- Je ne peux encore rien affirmer, seulement tirer des conjectures et des conclusions des données dont je dispose.

- Dans ce cas, je suis honoré que vous m'accordiez votre confinace dans ce genre de situation.

- Je me fie uniquement à ceux qui n'ont aucune chances de fournir à mes adversaires ce dont ces derniers ont besoin. Et dans ton cas, je sais que je peux avoir besoin que tu ne puisse pas trahir ton maître.

- C'est trop d'honneur, je vous promet...

- Pourquoi es-tu encore là ? Tu dois aller chercher tes affaires et tu a un prisonnier à exécuter.

- Tout de suite, Monseigneur.

Le démon de rang inférieur détala au pas de course et tout dans sa démarche indiquait une jubilation grandissante. Mais Darkshield n'en avais absolument rien à faire en ce moment. Il se rendit à ses appartements par le plus bref chemin. Une fois à l'intérieur il y retrouva sa source grandissante de problème qui le toisait de son regard clair.

- On dirait bien que les nouvelles ne sont pas bonne.

- En effet, vous êtês très demandée en ce moment.

- Pardon ?

- C'est après vous que les membres de l'inquisition en ont.

Tout de suite, les pupilles de l'ange se dilatèrent sous l'effet de l'horreur. Meme en enfer si elle venait à mourir, elle rejoindrait le seigneur tout-puissant. Mais tomber entre les mains de l'inquisition signifiait la marque des réprouvés qui sont refoulés aux portes du paradi et le supplice de la perte des ailes. La perte des ailes chez les anges comme chez les démon entraîne une lente décomposition des chairs car c'est l'énergie astrale qu'ils captent via leurs ailes qui les maintient en vie. C'est la peine ultime infligée dans un camp comme dans l'autre, sauf que les mauvais démon finissent de toute façon leur vie dans le tourbillon de flammes ou réside Lucifer dansant avec la mort une valse d'éternité au rythme endiablé.

- N... Non ! Ce n'est pas possible. Vous mentez ! Vous essayez de me tromper !

- Ha ? Alors que je viens de faire exécuter la personne qui fait de l'ordre dans mon bureau d'habitude ? Et que je suis en train de sécuriser le donjon et y faire transférer toute la paperasserie importante ? Ça fait un peu beaucoup de mise en scène pour un mensonge, non ?

- Comment pourrais-je m'en rendre compte puisque je ne suis même plus capable de remuer un doigt avec tous les os du corps en miette ? riposat l'ange avec hargne.

- Bon argument, mais je crois qu'on va arrêter notre entretien ici. J'ai tous les renseignements qu'il me faut désormais, vous ne mêtes plus d'aucune utilité. C'est pourquoi je vous ai marchandé contre une trêve qui permettra aux renforts d'arriver avant la chute de la forteresse. En fait, votre sacrifice va me permettre de gagner cette guerre et en plus je vous retrouverais en dans le chaudron quand mon temps sera fini. C'est hilarant. Au moment de signer votre engagement, vous avez également signé votre perte et celle de la cause qui vous a fait vous engager.

Cette fois, Darkshield n'eut aucun problèmes à deviner que la coupe était pleine. Elle était prisonnière ici dans une situation des plus humiliantes et douloureuse avant d'être échangée pour passer aux mains de l'inquisition qui la tuerais de la plus horrible des manières et lui fermerais l'accès au paradis sans compter que tous ce qu'elle avait entrepris s'était soldé par un échec et qu'en plus elle avait tourné le sacrifice de million d'anges en une tuerie injustifiée. Et pour couronner le tout, un démon était en train de se moquer d'elle.
À ce moment, non seulement elle se mit à pleurer, mais elle sombra également dans l'abîme du désespoir dont elle avait à peine réussi à sortir en s'accrochant au mince espoir qu'au moins elle ne dirais rien et permettrait à ses frères anges de raser cette citadelle. Mais tout venait de voler en éclat.


- Cependant, j'ai peut-être une proposition à te faire, gamine.

L'ange n'en cru pas ses oreilles. Elle en fut mê^me tellement surprise que pendant un moment elle oublia de sombrer dans sa déprime.

- Une proposition ? Quelle proposition ?
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeLun 18 Sep - 3:00

- Une alternative. Mais elle vous fermera à jamais le droit de revoir les anges un jour, sous peine que votre incofortable passé vous rattrape. De même, vous êtes toujours une ennemie mortelle des démons.

- J'ai peur de ne pas saisir où vous voulez en venir, fit péniblement l'ange.

- En fait, cette solution implique que vous quittiez de manière définitive et irrévocable ce monde. Et pour cela, il vous faudra emprunter l'une des neuf portes du Paradis ou de l'Enfer. Malheureusement, les portes du Paradi n'ont jamais été ouvertes. Il ne vous reste donc que les portes de l'Enfer. Et il se trouve que je suis justement le gardien de l'une d'elles.

- Pourquoi m'aider ? questionna l'ange stupéfaite.

- Pour des raisons diverses et variées. Sachez simplement qu'elles ne vous concernent que dans le sens où elles vous épargnent. Et puis, j'ai dans l'idée que vous pourrez m'être utile. Mais la suite ne dépends que de vous, et je vous préviens que vous devrez céder énormément.

- Énormément ? Comme quoi ?

- Entre autre, une grande partie de vos pouvoirs d'ange.

- Peuh ! Je vous signale que vous me les avez tous arraché en me prenant ma pureté.

- Il se trouve que malheureusement je ne l'ai pas fait.

- Quoi ? dit l'ange qui n'en revenait pas. C'est impossible ! Mes pouvoirs ont disparu et aucun glife n'est là pour expliquer le phénomène.

- Il n'y a pas de glife, certes. Mais, comme cette pièce n'a pas de miroire et que vous n'avez pas d'yeux dans le dos, j'ai profité d'un moment d'absence de votre part pour sceller vos pouvoirs en une marque qui se trouve à la base de votre nuque.

Un silence stupéfait tomba dans la salle. L'ange avait de la peine à croire ce qu'elle venait d'entendre. En même temps cela expliquait pourquoi avec les os en miette elle n'était pas encore dans les limbes de l'inconscience.

- Et... Quels pouvoirs vais-je devoir laisser derrière moi et de quelle façon ?

- Premièrement, vous devrez renoncer à vos capacités magiques faisant appel aux pouvoirs du créateur. Vos capacités de régénrations ne sont pas impliquées dans le processus, mais l'abaltion de vos pouvoirs liés au sacré va être remplacé par autre chose. Je ne peux malheureusement pas prédire quoi. Votre capacité à voler en sera légèrement affectée, vos ailes ne seront plus blanches et les plumes perdront l'étincelle de vie qu'elles avaient. Elles continueront cependant à capter de l'énergie astrale pour vous la transmettre. Enfin, le procédé prévoit une augmentation exponentielle de votre capacité immunitaire.

- Et en clair, ça donne ?

- Vous allez devenir... une... réprouvée.

Le therme était laché : Réprouvé. Les premiers anges à rejoindre Lucifer à l'époque où il s'appelait encore Lucifel, qui veut dire "porteur de lumière" en language angélique, furent des réprouvés. Seulement la transformation fut si violente au contact de l'être représentant le mal incarné que les ailes de plume disparurent pour être remplacées par des ailes de peau et dotées d'une griffe unique au niveau du "coude" de l'aile. Ces premiers "Réprouvés" allaient se faire appeler par la suite "Démons". Puis, les démon qui formèrent d'autres réprouvés se rendirent compte que les ailes de leurs création semblaient juste morte ce qui provoqua le noircissement des plumes et la perte d'envergure des ailes. De même, les pouvoirs furent différents. Plus intermédiaires entre les pouvoirs axés sur la création des Anges et les pouvoirs axés sur la destruction des Démons. Avec le temps, les ailes des réprouvés se flétrirent et ils donnèrent ensuite naissance aux premiers démon sans aile. La proximité de la terre maudite des enfers fit muter chaque nouvelle génération jusqu'à arriver aux formes finale que l'on rencontre actuellement : Les Ombres, les Chasseurs et au plus haut niveau, les Trafiqueurs d'âmes.

- Non ! Je refuse !

- Ne soyez pas stupide, c'est le seul moyen pour que vos semblables ne remarquent pas qu'un ange est en train d'emprunter l'une des portes qui mène à l'extérieur.

- Non ! Je vois très bien où vous voulez en venir. Le seul moyen de créer un réprouvé est de retenir les pouvoirs de l'ange au moment où celui-ci perd sa virginité.

- Je vois que vous êtes bien informée sur le sujet. Mais voyez-vous un autre moyen ? À moins que vous ne préféreriez mourir au moment où je vous livrerais à l'inquisition pour pouvoir finir auprès de votre seigneur adoré ?

- Je n'ai pas dis ça, mais la perspective n'a rien de réjouissant. Je ferais quoi moi en plus une fois en réprouvée ?

- Je dispose d'un domaine de l'autre côté de la porte. Je pourrais vous y embaucher à un titre quelconque.

- Vous avez osé sortir de l'enfer pour pervertir des mortels ?

- Pervertir est une bien grand mot. Disons que je les ai massacrés dans un premier temps et que maintenant je m'en sers.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeMer 1 Nov - 16:49

Citation :
Forteresse des Hurlements
Désert Ardent
160ème jour depuis le début de la croisade
Journal du seigneur démon Umbramor Darkshield


Après tout ce temps, Naïade a finit par donner son accords, la transformation a eu lieu cet après-midi dans la plus grande discrétion. Pour le moment elle dort complètement épuisée. Ce n'est définitivement plus une ange, mais meme si elle a rejoint nos rangs génétiquement, je me méfie encore d'elle. Les anges fraîchement corrompu ou transformés par nécessité sont des éléments instables et potentiellement dangereux. Je vais la conserver un peu à l'abris, le temps que ses plumes noircissent et que sa peau fasse pareil.
Les anges se tiennent coi pour le moment, mais mon enquê^tê pour tenter de trouver un traî^tre ou un système d'espionnage quelconque est un échec pour le moment. Soi j'ai fais exécuter le seul traître, soi je fais confiance d'une manière ou d'une autre à son ou ses complices. Les mesures de sécurité ont été renforcée et presque plus personne ne fait un pas dans cette forteresse sans que j'en sois averti. Seuls les trafiqueurs vont et viennent sans que j'en sache grand chose. Mais je ne peux pas les soupçonner. Ils sont si profondément liés aux Satans que si l'un d'eux est un traitre, ça veut dire que son maître le lui a ordonné. Et ça remonte trop haut pour moi. Je n'ai pas intérêt à me faire trop remarquer si je veux pouvoir un jour rentrer à Northgate.

Darkshield posa sa plume et se tourna pour examiner pensivement la silhouette étendue sur une paillasse dans un coin de ses appartements. L'ex-ange y prenait un repos bien mérité, mais troublé par les nombreuses mutations que son corps était en train de subir. Il se demandait encore s'il avait fait le bon choix. Il avait certes un peu forcé l'ange à le rejoindre en obstruant volontairement tout espoir pour elle de plaider sa cause devant un tribunal, le fait qu'elle soit une femme jouait trop en sa défaveur. L'écho lointain d'un hurlement de douleur résonna dans le ciel embrasé d'éclairs lachés par les nuages de fumée toxique du troisième niveau des enfers. Cet ange ne verrais plus jamais les toures élancées du paradis, ni la muraille scintillante ou encore le dôme du tout-puissant. Les images de ces édifices n'étaient jamais que les reflets des véritables souvenirs que lui avait légué son géniteur, mais parfois il se demandait s'ils étaient aussi beaux que dans ces bribes de souvenirs.
Sortant de sa rêverie avec un grognement irrité, Umbramor rangea son journal et se dévê^ti pour aller se coucher. Mais une fois dans son lit, les souvenirs de la transformation de Naïade vinrent le tourmenter. Il se souvenait un peu trop bien à son goût du contact envoutant de la peau de l'ange, de ses lêvres douces, des ses courbes généreuses... Tournant et se retournant dans son lit, le seigneur démon eu toutes les peines du monde à trouver le sommeil, qui ne lui fut accordé que par petites doses.

Le réveil fut dur et irritant. Se dépechant d'expédier son repas et sa paperasserie, il alla trouver Gawilberg. Qu'il trouva en train de violer littérallement la générale qu'il avait mis à son service. Le démon ne remarqua pas tout de suite son seigneur qui dû le remettre à l'ordre.

- Ce n'est plus l'heure des folies Gawilberg !

- Ho ! Monseigneur, veuillez me pardonner, je ne vous avais pas vu.

- Moi si ! Et je ne suis pas sûr que vous usiez à bon essient de votre jouet. Habillez-vous j'ai à vous parler.

- Tout de suite monseigneur, sautilla le démon trapu en attrapant ses vêtements pour les enfiler à la va-vite avant de suivre Darkshield dans le couloir.

- Je vous prie de m'excuser, mais votre prouesse d'hier après-midi m'a donné des envies.

- Ma quoi ? Que me chantez-vous là ?

- Mais enfin, la cérémonie de répudiation d'hier...

- Ha, ça.

- Oui, ça. Vous avez une technique d'enfer, mais vous manquez un peu d'imaginati...

- EST-CE QUE JE VOUS DIT COMMENT VOUS TAPER UNE FILLE ? NON ! ALORS LAISSEZ-MOI FAIRE COMME JE L'ENTENDS ! hurla darkshield en espérant que 4a ne se voyait pas trop qu'il avait noirci (le sang des démons étant noir, ils ne rougissent pas, ils noircissent. De même, leur peau est de couleure cendre).

- Désolé monseigneur. Vous disiez que vous vouliez voir quelque chose ?

- J'aime mieux ça. Allez me chercher les clés de la réserve trente-deux.

- La réserve trente-deux ? Vous avez envie d'eau bénite ?

- J'en aurais effectivement besoin. Et si tu continue à faire des commentaires, je te noie dedans. C'est compris ?

- Tout à fait, tout à fait. Mais je me demande quand même pourquoi vous avez besoin d'eau bénite.

- Je croyais m'etre fait comprendre quand je disais que je ne voulais plus de commentaires.

Gawilberg n'ouvrit plus la bouche du reste de la matinée et passa par diverses réserves pour aller chercher ce que Darkshield lui désignait. Le tout pris environ une petite heure et une fois de retour dans le donjon principal, Sans faire de commentaires il était évident que le démon se demandait à quoi était destiné tout ça. Il ne posa cependant pas la question et amena les affaires dans un petit entrepôt pas très loin des appartements d'Umbramor qui le congédia ensuite.
Le seigneur démon rentra ensuite chez lui avec une bouteille d'eau bénite, une autre de sang humain, un petit sac de cendre, un autre de blé sanguin et un dernier d'orge normal. Il avait aussi un uniforme de sous-officier en formation sous le bras. Une fois dans ses appartements, il tomba nez-à-nez avec celle qu'il avait martyrisé dans cette même pièce. Cependant, ce n'était plus du tout la meme personne. Ses cheveux blonds avaient noirci et sa peau n'avait pas encore atteint le teint cireux qui devait signaler son renoncement au rang d'ange. Autre détail, ses yeux passaient progressivement du bleu électrique au rouge sang, meme si pour le moment ils avaient un reflet plutôt violacé.

- Bien dormi ?

- Autant que faire se peut, commenta Naïade d'un ton amère.

- Hé, je n'ai jamais dit que ce serait une partie de palisir de changer de race. Mais bon, on ne vas pas reveinr là-dessus. C'est l'heure de manger.

- Une bonne chose, je meurs de faim.

- Sauf que ce n'est pas le menu que vous aviez avant, Vous êtes une réprouvée maintenant. Enfin, vous êtes en passe de l'etre. La transformation se finalisera dans la semaine qui suit. Et en attendant, il vous faudra mixer un peu les aliments.

- C'est-à-dire ?

- Désormais, vous aller de voir couper votre eau avec ceci, dit-il en agitant la bouteille de sang. Et votre estomacs doit s'habituer progressivement au blé sanguin et à la cendre du chaudron de Méphistos.

- Vous n'êtes quand meme pas en train de me dire que je vais me nourrir de blé arrosé avec du sang et de cendre, sans compter boire du sang ?

- Si, si. C'est le menu de base. La chair des nouveaux-né arrive en haut de la liste des mets raffinés. Mais je n'en ai pas beaucoup et vous risqueriez de ne pas pouvoir la digérer avant cinq ou six jours. Et au niveau sang, les orques ou les nains ont un sang parfait pour s'enivrer. Mais le must reste le sang de petit elfe femelle. Quoique, je préfère celui des petits garçons elfes à l'apéro. Il est plus agressif.

Naïade secoua la tê^tê^à la emntion de toutes les horreures qu'elle allait devoir perpétrer pour pouvoir rester en vie et quand Drakshield lui tendit un verre de sang mélangé à l'esu, elle le repoussa.

- Non !

- C'est toujours comme ça ! Buvez, ce n'est pas si mauvais et si vous ne le faites pas vous allez rapidement devenir folle et attaquer quelqu'un. Et croyez-moi, ce jour-là vous aurez mauvaise conscience.

- Non ! Je ne veux pas.

- Si vous e buvez pas 4a vas mal finir. Et j'ai besoin de tous mes hommes. Sans compter que si vous vous attaquez à un trafiqueur, il aura tôt fait de vous mettre en pièce.

- Pas encore, pas maintenant. Il faut que je m'habitue à cette idée.

- C'est raisonnable, mais ne tardez pas trop. Je vous laisse le verre sur le bureau. Si quand je rentre ce soir il est encore plein ou que vous l'avez jeté, je serais forcé de sévir. Je ne vous ais pas sauvé la mise pour vous laisser mourir de faim ou de soif juste après.
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MessageSujet: Re: CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE   CHRONIQUES DE LA QUATORZIÈME CROISADE ANGÉLIQUE Icon_minitimeJeu 16 Nov - 17:38

- Et là nous pourrons ainsi lancer une contre-attaque dont ils ne sont pas près de se remettre, termina Torturor en désignant un point de la carte de la citadelle.
- Votre idée est bonne, admit Umbramor, mais les démons qui servent d'appât dans votre plan, que deviennent-ils ?
- Ma foi, on ne fait de fumée sans feu.
- Dans ce cas, votre plan est rejeté.
- Mais pourquoi ? Le sacrifice de quinze démons contre des centaines d'anges en moins, ça ne vous paraît pas équitable ?
- Non, si vous tenez à votre plan, trouvez un moyen de leur permettre de se soustraire à votre piège. Je ne tiens pas à écraser quinze démon entre votre coup de marteau et l'enclume angélique. Pour moi, ces quinze démon peuvent encore faire bien plus de victimes en restant vivants.
- Comme vous voudrez monseigneur, mais tenir une possibilité de retraite à portée des anges, c'est leur offrir une échappatoire qui réduira d'autant le nombre de victimes que cette action pourrait faire.
- Ce n'est quand même pas vous qui allez m'apprendre les bases de la tactique, non ?
- Désolé monseigneur, mon commentaire étais déplacé.

Un trafiqueur se déplaça au coté de Darkshield et lui marmonna quelque chose. Le grand démon fit un geste de la main et le trafiqueur alla chercher dans le couloir un démon enveloppé d'une cape de camouflage aux couleurs changeantes comme le ciel duquel il revenait.

- Monseigneur, lieutenant Maguerot de la deuxième escadrille de reconnaissance. Vous aviez raison, ces salopards d'immaculés ont déplacé leurs camps pour faire face aux renforts, mais ils n'ont pas lâché le siège de la citadelle pour autant.
- Par Adramelech, je m'en doutais ! Ces fumiers de Séraphins sont prévisibles, mais dangereux. Quelles forces ont-ils laissés derrière eux ?
- Bien trop monseigneur. J'ai compté plus de quatre bataillons et deux unités complètes d'armes de sièges. Nous ne tiendrons un assaut que grâce à la chance.
- Pas forcément. Même en ruine, cette citadelle serait encore un merveilleux endroit pour tendre des embuscades. Mais le plus dangereux dans l’immédiat c’est cette batterie d’armes de siège. Malgré la puissance de nos murs, un feu soutenu de la part de nos adversaires pourrait occasionner d’énormes pertes sans que les anges n’aient à s’approcher à portée de nos arbalétriers.
- Dois-je former un commando pour aller les détruire ? proposa le chef d’escadrille.
- Ce serait du suicide, et vous le savez aussi bien que moi. Tant qu’ils auront des sapeurs, les anges construiront d’autres armes de siège.
- Assassinons les sapeurs et brûlons leurs armes de siège alors.
- Vous voyez un peu la taille du commando si vous devez faire tout ça en une fois ?
- Nous n’avons pas peur de mourir !
- Les morts n’ont jamais aidé qui que ce soit, et j’ai besoin d’un maximum de démons en bonne santé pour défendre cet endroit.
- Que faire alors ?
- C’est ce que Torturor et moi sommes en train de chercher. Maintenant, vous pouvez disposer.
- À vos ordres, salua le démon avant de sortir de la pièce.
- Torturor, que pensez-vous de la situation ?
Elle n’est vraiment pas bonne, si ces anges étaient assez idiot pour tenter d’attaquer cette forteresse de front sans l’aide de leur foutues armes de siège, nous les massacrerions tous jusqu’au dernier.
- Il nous faut donc rendre ces armes obsolètes et les forcer à nous attaquer... Y’a-t-il, dans votre mémoire, eu semblable situation par le passé ?
- Pas que je sache. Mais faisons taire ces armes et nous pourrons nous considérer à l’abri.
- Lucifer vous entende, et qu’il nous inspire. Car là je manque d’idées.
- Nous pourrions demander au général Désespérita, non ?
Umbramor esquissa un sourire sadique.
- Il vous faut l’autorisation de Gawilberg pour la réhabiliter dans ses droits de général.
- Ou la vôtre. Je crois qu’elle a été assez punie pour le sacrifice de ses troupes afin de sauver sa misérable existence.
- Moi pas ! Laisser mourir six cent démons, même mineurs, pour assurer sa propre survie ! Elle a gagné ses galons comment ? En couchant ?
- C’est fort probable, elle fait partie de la génération de Bélial.
- Ce n’est parce qu’elle est née avec des attributs aussi généreux que ça en fait un bon général, ils devraient savoir ça pourtant.
- Les prévisions des Satans sont impénétrables.
- Ce qui n’est pas le cas de tout le monde malheureusement.
- En effet, ricana le général. À propos, comment se porte notre nouvelle compatriote ? On ne la vois pas beaucoup sortir de chez vous.
- Je préfère éviter de l’agiter sous le nez des autres. Elle est encore trop récente pour comprendre que les vices sont monnaie courante chez nous.
- Pourtant, elle n’avait pas l’air de vouloir s’arrêter quand elle été « intronisée », taquina le général. C’est presque du sadisme de faire des créatures aussi belles au paradis et d’interdire d’en profiter ensuite.
- Sur ce point, je pense comme vous. Mais on risque trop de me l’abîmer si je la laisse sortir trop souvent. Surtout vous, avec vos pratiques.
- Ho, si peu. Je n’ai pas eu l’occasion de dépiauter autre chose que des damnés et des anges mâle depuis sept millénaires.
- Justement, ce n’est plus une ange. La dépiauter serait considéré comme un assassinat, et vous connaissez la loi à ce sujet, il me semble.
- Je n’aime pas ce ton plein de sous-entendu, grinça Torturor.
- Moi je le trouve approprié. Et maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vais aller prendre un peu de repos, il fait déjà nuit depuis sept heures, je tiens à dormir quelque peu.
- Comment arrivez-vous à dormir avec une créature aussi allumeuse qui se tortille dans la même pièce que vous ? Franchement, moi ça me dépasse.
- Allumeuse ? Elle fait tout sauf allume ceux qu’elle croise.
- Mais si, elle vous jette un de ces regards haineux... Rrrr, rien que d’y penser ça me donne envie d’écorcher quelque chose.
- Ha, ça ! Bof, moi ça ne m’excite pas.
- Moi ça me met dans tous mes états, j’ai envie de l’attacher à un chevalet, de l’écorcher pour mettre sa chaire à nu. Et après, je la ferais hurler de douleur... Rien que d’y penser je me mets au garde-à-vous.
- ...
- Quoi, pas vous ?
- Pas vraiment, non, marmonna Drakshield entre ses dents.
- Vous devriez essayer ! C’est monstrueusement jouissif de voir le désespoir au fond des yeux d’une personne qui a compris que sa vie et toute sa souffrance est le bon vouloir d’un autre.
- Rappelez-moi de demander votre mutation chez les tortionnaires quand cette guerre sera finie, conclut Darkshield en entrant dans ses appartement avant de claquer la porte au nez du général qui s’en alla, les pensées perdues dans des souvenirs qu’il appréciait particulièrement.

- Tiens, vous êtes encore debout ? s’étonna Drakshield en trouvant Naïade devant son propre bureau.
- Je n’arrivais pas à dormir. Et puis, le noircissement de mes plumes me dérange, dit-elle en déployant ses ailes dont les bouts avaient largement commencé à noircir, faisant une bande sombre sur le bord.
- On dirait des ailes de goéland, remarqua Umbramor en venant regarder de plus près. Ils ont quelques lignées de plumes noires sur le bout des ailes.
- Et bien, je ne suis pas un goéland et ça m’énerve, répliqua la réprouvée en retirant ses ailes de sous le regard du démon pour les caler sur son dos.
- Ce serait un beau compliment pour eux que de les comparer à vous.
- Les flatteries ne vous serviront à rien !
- Je vois, encore une journée remplie de bonne humeur.
- Encore une journée passée à repasser derrière vous pour corriger vos dossiers. Non seulement votre écriture démoniaque est beaucoup trop alambiquée à mon goût, mais en plus, vous agrémentez vos rapports de commentaires personnels, se hérissa l’ex-ange.

Darkshield poussa un profond soupir d’exaspération. Depuis une semaine qu’il avait passé à lui apprendre patiemment les subtilités du langage démoniaque et de son écriture, elle n’avait cessé de se plaindre que l’angélique était bien plus simple.
Il y a des jours comme ceux-là où je me demande si j’ai envie d’en rire ou d’en prendre ombrage.

- Bon, passons. Vous avez mangé ?
- Pas faim, grogna l’intéressée.
- Pfff... Vous êtes désespérante parfois.
- À qui la faute !

C’en était trop ! Le démon fit volte-face, attrapa l’ange par la gorge et la plaqua sur le bureau.

- HÉ ! AÏE ! MAIS VOUS ME FAITES MAL ! LÂCHEZ-MOI !
- De par ce que vous savez, je suis devenu très patient. Mais ce n’est pas une raison pour en profiter !
- Ce type aurait dû vous priver de vos pouvoirs, on verrait bien qui serait en train de bousculer l’autre !
- Vous avez déjà une chance inestimable d’être tombée sur moi. D’autres vous auraient passée à la casserole sur le champ avant de vous faire hurler à en vous arracher les cordes vocales pour vous exécuter ensuite. Alors n’essayez pas d’utiliser mes secrets pour tenter de me baiser.
- Vous baiser ? Je croyais que c’était déjà fait, cracha Naïade.

Sentant la gêne revenir au galop, le démon grogna une injure sexiste bien sentie et alla se coucher tout habillé. L’ex-ange se massa la gorge par réflexe car son nouveau système immunitaire avait déjà effacé toute trace de mauvais traitement à cet endroit.

- Et éteignez cette lumière, ordonna le démon.

L’ange obéit et souffla la bougie avant d’aller elle-même se coucher. Aucun ne dormit beaucoup cette nuit-là.
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