Northgate, le royaume du Démon

Le royaume de Northgate était à l'origine nommé Frostland. Ce royaume est situé tout au nord du continent. Protégé par une chaîne de montagnes, il est la pluspart du temps épargné par les tempêtes de neige en provenance du pôle et garde un climat relativement doux pour sa situation (entre moins dix et plus vingt degrés). Il a été fondé à l'origine par un ordre de paladins : le Cercle des Lames d'Argent. Cet ordres comptait plus d'un millier de paladins consacrés et près de sept cents apprentis veillant sur une population locale d'à peine cinq mille paysans. La colonisation se passa sans trop de problèmes et les gens s'installèrent rapidement et cnfortablement. Cette paix durat près de deux cents ans et rien ne vint la troubler. Mais l'accroissement de la populatrion allait les mener vers leur perte.

En deux cents ans, la population bondit du modeste chiffre de cinq mille individus à vingt mille. Ne pouvant s'aventurer vers le sud car craignant l'insécurité d'être loin des paladins du Cercle, les gens immigrèrent vers le nord et vers leur perte. Celle-ci fut sonnée le jours où les premiers humains arrivèrent aux pieds des montagnes qui bordaient leur territoire. Ils établirent quelques vilages et, comme à l'acoutumée, brulèrent quelques hectares de terrains pour obtenir des champs cultivables pendant la saison chaude. Jusque-là, tout semblait bien se passer, quand ,au bout de quelques temps, un village plus près des montagnes que les autres cessa totlement de donner de ses nouvelles. Une patrouille formée de deux paladins et d'une dizaine de cavaliers allèrent y jeter un coup d'oeil et ne revinrent pas non plus. Deux mois passèrent et un autre village tomba également dans l'oubli. Les paysans commençant à avoir peur firent appel au Cercle qui envoya une escouade de paladins confirmés accompagnés d'une unité d'infanterie et d'arbalétriers. Ceux-ci prirent position dans un petit village proche des deux bourgades portées disparues. Ils y restèrent quatres jours avant de s'aventurer sur la route menant au plus proche endroit. La saison glaciale allant commencer, plus personne ne pensa à autre chose qu'à récolter les ressources nécessaires au passage de celle-là. Le dernier jours des récoltes un petit groupes d'enfants revint complètement affolé en certifiant avoir vu un monstre se promener dans les champs moissonés de l'est. Le guet du village alla y faire un tour et ramena un homme horriblement lacéré et dont les deux mains avaient gelé suite à la baisse de température qui commençait tout juste à se faire sentire. Ayant perdu conaissance, c'est en lavant ses affaires que les femmes découvrirent le blason des arbalétriers du cercle et comprirent qu'ils tenaient peut-être là la réponse à ce qu'il s'était passé plus au nord.
Malheureusement l'homme mourut d'épuisement dans la nuit et la seule chose que les gens apprirent ce fut les derniers mots qu'il avait murmuré au hommes du guets qui l'avaient trouvé. Ces mots n'avaient, aux sens des habitants, aucune signification, ils décidèrent qu'ils enverraient un courrier au Cercle contenant la teneur de ce dernier message. Mais, la saison froide s'abbatit brusquement sur eux et coupa les routes vers le centre des terres.

C'est au plus fort de la saison froide que se passa un deuxième élément incongru, une patrouille entière du guet disparus à proximité de la ville. Et, plus étrange encore, on retrouva la tombe du soldat ouverte et le cadavre disparus. Le conseil du village n'y tenant plus, décida de risquer un messager vers la capitale afin de demander de l'aide supplémentaire. Ce dernier partit le lendemain et mit deux mois pleins pour arriver à Lordmajor et délivrer la missive suivante :

Citation :

Messires et mesdames les membres du Cercle,
Il y a de cela près de trois mois, vous avez envoyé une petite compagnie armée pour enquêter sur le mystérieux silence des villages de Northhills et Iceforest.
Sachez qu'un seul et unique membre de cette compagnie est revenu vers nous, un arbalétrier qui, avant de s'endormir pour ne plus jamais se réveiller, nous a confié les phrases suivantes :

"Le froid, le froid les à tous emportés. Ils sont tous gelés. La mort froide est là."

Si les villages ont été laissés à l'abandon, nous comprenons aisément qu'ils aient étés gelés, mais que vos hommes n'en reviennent pas, cela nous inquiète au plus haut point. Il s'est de plus passé des choses étranges. Une patrouille toute entière du guet à disparu à proximité des murs de la ville, la tombe de ce soldat à été profanée et la cadavre emporté le même soir. Tout cela nous inquiète, et nous vous prions d'intervenir en force dès que le temps seras redevenu assez clément pour permettre l'envoi de troupes armées en nombre.

Faites vite, le temps pourrait nous faire défaut.

Le conseil communal de Snowvillage

La saison froide n'étant pas encore finie, le conseil du Cercle fit préparer une expédition qui partit dès que le temps se radoucit. Cette expédition comptait cette fois deux cent paladins armés jusque aux dents, quatre cent fantassins en armure lourde, trois cent arbalétriers en tenue de campagne et le même nombre de cavaliers lourdements équipés. La petite armée mit un mois et demi à voyager sous un ciel clément jusqu'a Snowvillage. Et y trouva une scène à faire froid dans le dos.

Tout était calme, même trop paisible. Au point que le silence vous fasse mal aux oreilles. Le messager s'engoufra dans la maison de ses parents mais ne trouva personne. Les soldats fouillèrent toutes les maisons de la cave aux grenier et ne trouvèrent qu'un chat maigre à faire peur comme unique âme vivante dans ce village, mais aucune trace des villageois ou de lutte quelconque. La peur enflamant l'esprits des soldats, les paladins durent user de toute leur influence pour empêcher les plus peureux de rebrousser chemin, ce qui aurait irrémédiablement entraîné les autres avec eux. Le messager leur servit de guide et leur fit fouiller toutes les terres avoisinante pendant une semaine, mais en vain, la population s'était comme volatilisée.

Ne comprenant pas ce qui avait pu se passer, les paladins convinrent d'aller jeter un coup d'oeil du côté des deux autres villages, quand un coup de théâtre leur permit d'en savoir plus. Le messager fit irruption au pas de course dans la maison communale en brandissant un manuscrit qu'il décrivit comme étant celui d'un vieillard ayant l'habitude de consigner tout ce qui se passait au village dedans. Sautant sur l'occasion, les paladins le confièrent à l'un de leur frère pour qu'il leurs en fasse la lecture.

Citation :

Snowvillage, 3 frimas de ma soixante-deuxième année de vie.

Aujourd'hui, le fils de Kambler est Partit pour Lordmajor, porteur d'une missive contenant tout ce que nous savons des mystérieux phénomènes qui frappent notre région. J'espère qu'il arriveras à destination et qu'il sera vite de retours avec les soldats.

Snowvillage, 4 frimas de ma soixante-deuxième année de vie.

Bizzare. Aujourd'hui, la petite amie de Kambler a disparus. Connaissant le caractère de Lina, je ne serais pas étonné qu'elle soit partie sans le dire à ses parents pour l'accompagner vers la capitale. Avec un peu de chance, le père Kambler et Alex Killian vont se retrouver grand-père à la fin de la saison froide.

Snowvillage, 6 frimas de ma soixante-deuxième année de vie.

Milanbert a fait une mauvaise chute ce matin. Il a du tomber sur la tête par la même occasion, il n'arrête pas de dire qu'il a vu un fantôme qui brandissait une massue glacée tout en le poursuivant. Il a toujours eu le sens de l'humour ce plaisantin ! Grâce à lui, on entend de nouveaux quelques rires dans le village.

Snowvillage, 8 frimas de ma soixante-deuxième année de vie.

Milanbert commence à exgérer. Il ne doit pas savoir que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Cette fois, il jure avoir vu l'arbalétrier que nous avions retrouvé le mettre en joue au milieux de la rue principale avec un immense arc de glace. Mais, j'était également là, et je peux jurer qu'il n'y avait rien de tel. Il ferait mieux de laisser les morts là où ils sont et s'occuper de sa femme ce fénéant.

Snowvillage, 11 frimas de ma soixante-deuxième année de vie.

Milanbert à disparus ce matin. On l'a cherché partout, mais impossible de mettre la main dessus. À mon avis, il doit encore être en train de bouder dans son coin, il faisait déjà ça quand il était gosse et que personne ne riait à ses plaisanteries.

Snowvillage, 15 frimas de ma soixante-deuxième année de vie.

Ma parole, c'est une épidémie ! Kevin et Thomas sont sortits hier soir à la taverne et ne sont pas revenus chez eux. Et, bien entendu, personne ne sait où ils sont. Soit je deviens sénil, soit il se passe vraiment quelque chose de bizzare ici.

Snowvillage, 19 frimas de ma soixante-deuxième année de vie.

Je suis heureux, demains j'aurais soixante-trois ans ! Je crois que je vais inviter la vieille Miranda et faire une petite fête. Enfin, si j'arrive à lui mettre la main dessus. Elle n'est pas rentrée chez elle de la journée.

Snowvillage, 20 frimas de ma soixante-troisième année de vie.

J'ai enfin eu soixante-trois ans, et comme cadeau, la vieille Miranda a elle aussi disparut. Tu parles d'un anniversaire ! Le nombre de personnes de ce village se réduit comme peau de chagrin. Et on s'inquiète pour la mère Isabelle. Cette commère est partie hier pour aller chercher du bois dans sa grange et depuis, son mari la cherche sans résultat. Mais que se passe-t-il ici ?

Snowvillage, 26 frimas de ma soixante-troisième année de vie.

J'ai un peu négligé mes écrits ses derniers temps, mais il y a de quoi. Les six enfants de Tiara ont disparut suivis de près par les deux molosses de Nomann et par les dix-spet chat de mon vieux Albian. Je n'en peux plus de battre cette foutue cambrousse. Les gens commencent à dire à haute voix que le village est maudit alors qu'avant ils se contentaient de le murmurer. Le guet en entier à rendu les armes et ils sont presques tous en train de plier bagage. Je vais bientôt me retrouver tout seul dans ce maudit endroit.

Snowvillage, 28 frimas de ma soixante-troisième année de vie.

Je commence vraiment à avoir peur, trois familles entières ont disparus aujourd'hui. Et la petite dernière de Bondor ne répond éaglement plus à l'appel. Mais que se passe-t-il ici ?

Snowvillage, 30 frimas de ma soixante-troisième année de vie.

Cette fois, ça y est, je suis devenu fou ! J'ai croisé ma défunte épouse dans la rue et elle était au bras de cet grande gueule d'Elliot, qui est mort lui aussi.

Snowvillage, 31 frimas de ma soixante-troisième année de vie.

Je ne comprend plus rien, la nuit dernière, j'ai entendu des bruits de pas dans ma maison, comme à l'époque où mes fils se relevaient la nuit pour me piller le garde-manger. Je suis descendu pour voir, mais il n'y avait personne et toute mes fenêtres et portes étaient vérouillée.

Snowvillage, 1er glacias de ma soixante-troisième année de vie.

Il ne s'eest rien passé de bizzare aujourd'hui, mais nous ne sommes pus qu'une dizaine d'habitants, les autres sont partis vers Glacern, au sud. Puisse-t-il arriver entier. Tiens ? On toque à ma porte ? À cette heure-ci ? Je vais aller jeter un coup d'oeil.

Les paladins envoyèrent des cavaliers vers le village de Glacern et ceux-ci revinrent avec l'affirmation du prévôt que personne n'était passé par chez eux à par un messager se dirigeant vers Lordmajor, en pleine saison froide. Reconnaissnt la description du courrier, ils en déduisirent que cette affaire était tout a fait incroyable.
"Les gens ne se volatilisent pas comme ça !" se répétaient-ils tout en continuant à fouiller les environs à la recherche d'une trace quelconque de la fuite de quelqu'un, mais rien, juste de la neige où on ne trouvais que les empreintes des soldats qui étaient passés avant.
Le moral des troupes descendi rapidement bien que seul les paladins et le messager aient connaisance du contenu du journal du vieiilard. Après deux semaines de recherche, le plus énergique des paladins exprima clairement que si on ne donnait pas rapidement aux soldats quelque chose contre lequel ils puissent lutter, ils finiraient par s'enfuire à force de n'entendre que leur propres murmures dans ce village vide. Aussi, ordona-t-il le branle-bas de combat et fit mettre tout le monde sur le pied de guerre. Il menat ses frères et ses soldats vers le village suivant : Iceforest et le rallia en marche forcée pour que ses hommes n'aient pas le temps de penser à autre chose que leur membres douleureux. Il leur fallut trois jours de à ce rythme pour arriver à Iceforest, et le paysage fut radicalement différent.

Ils trouvèrent les portes du village complètement défoncées de l'extérieur. Se rassurant, le paladin était certain qu'il allait toucher la clé du mystère. Les soldats quand à eux, reconnurent enfin quelque chose de familier et se mirent en rang, bouclier en avant afin de rentrer dans le village. Ils s'attendaient à y trouver des villageois massacrés, peut-etre quelques hommes du guet et des bâtiments brulés. Mais, ce fut une autre rangée de boucliers qui les accueillis. Tous tenus par des fantassins portant les armoiries de Frostland prit dans un immense bloc de glace. Les paladins reconnurent la première vague de renforts envoyés par le Cercle lorsque les villages avaient commencer à ne plus donner signe de vie. Contournant du mieux qu'ils purent la rangée de soldats galcés, ils retrouvèrent pêle-mêle les arbalétriers, figé eux aussi, pointant leurs arme dans des directions aussi différentes qu'inhabituelles. Les neuf paladins quand à eux, furent retrouvés non pas dans un bloc de glace, mais mort transpercés de toute part, une expression d'horreur figée sur le visage. Le reste du village était semblable au premier, des maisons vides et des traces de fouille laissés par les soldats retrouvés gelés sur la rue principale. La ville étant située en plain coeur d'un bois, les paladins ne firnet pas fouiller les alentours et se contentèrent de faire casser la glace et enterrer leurs malheureux prédécesseurs. Voyant que le phénomène de disparitio de le population semblait ne frapper que les villageois et pas les soldats, les paladins décidèrent de pousser la marche au premier village ayant cessé de donner signe de vie. Ils ne restèrent que deux jours ,le temps de faire leur triste besogne et repartirent. Tout le monde se tint sur ses gardes et ils mirent un peu moins de deux jours pour atteindre le dernier village : Northhills.

Là égalment, la porte avait été détruite, mais les cavaliers n'avaient pas été gelés, mais bel et biens tués et des deux paladins, on ne retrouva qu'un seul cadavre. Les soldats se mirent à fouiller plus par habitude qu'autre chose, quand on entendit un bruit de métal heurtant du métal. Les hommes se précipitèrent, paladisn en tête et trouvèrent l'un de leurs soldats qui regardait un autre paladins à l'air complètement estomaqué. Un paladin qui n'était pas venu de la capitale, mais bien l'un des deux en poste à l'origine.

Celui-ci explosa de rire et se jeta sur le soldat pour l'enserrer en huralnt, "C'est merveilleux ! Enfin quelqu'un de vivant" ! C'est au bord de l'étouffement que les autres fantassins récupérèrent leur confrère une fois que le paladin eut consenti à la lâcher. Les autres membres du Cercles pressèrent le survivant de questions, mais celui-ci refusa de parler tant qu'on ne lui aurait pas servit un repas chaud. Il expliqua alors ce qu'il s'était passé.

- Quand nous sommes arrivés, dit l'homme en mâchant une cuisse de poulet chaud y'avait pas âme qui vive, mais on a trouvé l'ensemble du village enterré dans le cimetière, sans aucune exeption. On s'est d'abord posé la question de savoir comment c'était possible et surtout pourquoi tout le monde était mort. La réponse est venue d'elle même nous visiter alors qu'on allait repartir pour Iceforest, elle à la forme d'un champion en armure complète avec un pavoit haut comme moi. Seulement, cette chose a des yeux bleu lumineux et vous enferme dans un bloc de glace si vous la laissez se concentrer sur vous. Mais, une fois qu'elle a fait ça, elle est plus capable de le refaire avant un moment. Mes gars n'ont pas sauté en selle pour une seule créature qui trimbalait un bouclier au moins deux fois plus grand que lui et se sont jetés dessus l'arme au poing et mon camarade et moi on en a fait autant. C'est là que j'ai pas trop compris ce qu'il s'est passé, dit le paladin d'un ton sombre. La chose à tranformé un morceau de glace en morgenstern et a commencer à faire fit des armures. J'aurais jamais crut ça possible si ont me l'avait raconté, mais la chose allait bien plus vite que nous en trimblant son énorme machin et elle vous fracassait le crâne avant que vous ayez eu le temps de dire "ouf". On s'est défendu comme on a pu, mais même Adrien n'a pas tenu plus de deux minutes. Il est mort en héro l'arme au poing en criant notre devise et tout les chevaliers aussis. Et moi, je sais pas pourquoi, mais il m'a regardé et il est partit. Ja'i pas pu l'approcher, il a esquivé tout mes coups et il m'a laissé choir comme une vieille botte. Je l'ai revu plusieurs fois, et à chaque fois, il m'a regardé deux heures et puis il partait. J'ai essayé de partir, mais à chaque fois il était là et m'attaquais jusqu'à ce que je batte ne retraite vers cet endroit. Et avec cette foutue neige qui s'est mise à tomber je ne pouvais pas sortit sans laisser une piste nette et claire derrirère moi. Alors, j'ai attendu et vous êtes les premières personnes vivantes que je croise depuis quatre mois.

L'assistance fut étonné car la disparition annncée du paladin remontait à neuf mois. Il expliqua donc qu'il avait vu venir un arbalétrier complètement perdu. Il lui avait flanqué la frousse de sa vie et manquer d'être embroché. Le gars avait réussit à fuire, mais le "bonhomme de glace" comme l'appelais le paladin, avait remonté ses traces jusqu'ici, et le paladin l'avait caché. Mais, l'arbalétrier s'enfuit à nouveau pour aboutire au résultat que lui apprirent ses confrères.
Rassénés, les soldtas se mirent à chercher avec hargne la créature qui avait tué nombres de leurs confrères, et ne trouvèrent rien. Cependant, la créature les trouvas.

Et elle ne vint pas seule...